Le Hamas a menacé de revenir sur sa proposition formulée vendredi de libérer Idan Alexander, le dernier otage israélo-américain encore en vie, ainsi que quatre corps d’otages possédant également la nationalité américaine, si des négociations sur la seconde phase d’un accord n’étaient pas garanties par Israël. Les conditions de l’organisation pour ces libérations n’ont pas été détaillées.
Le bureau du Premier ministre Netanyahou a publié samedi soir un communiqué rejetant la proposition du Hamas et insistant sur la nécessité d’adopter le plan Witkoff : « Israël a accepté le plan Witkoff, tandis que le Hamas maintient son refus et n’a pas bougé d’un millimètre. Parallèlement, il continue de se livrer à des manipulations et à une guerre psychologique. » Les Américains ont également critiqué le Hamas et qualifié les exigences de l’organisation d’«irréalisables».
Le Premier ministre doit réunir le cabinet de sécurité samedi soir pour recevoir un rapport détaillé de l’équipe de négociation et décider des prochaines étapes.
Le siège des familles des personnes enlevées a également réagi avec prudence, déclarant qu’il « bénira de tout cœur chaque personne enlevée qui rentrera chez elle, que ce soit pour sa réadaptation ou son enterrement. » Cependant, l’organisation a exprimé son inquiétude face à ce qu’elle qualifie de « sélection qui dépouille e le sionisme de ses valeurs et perpétue l’abandon du 7 octobre sur la base d’un passeport étranger. »
Le plan présenté par Witkoff à Doha comprend la libération de 5 otages vivants et 10 décédés, une prolongation du cessez-le-feu de 42 à 50 jours, la réintroduction de l’aide humanitaire et des discussions sur la fin de la guerre pendant cette trêve.