Les Occidentaux affirment qu’un accord avec l’Iran sur le nucléaire est plus proche que jamais et en Israël, on augmente la pression sur les Etats-Unis et l’Europe contre cet accord.
Cette semaine, le Premier ministre Yaïr Lapid s’est entretenu avec plusieurs chefs d’Etats européens et aujourd’hui (mercredi), Benny Gantz, le ministre de la Défense est attendu aux Etats-Unis.
Par ailleurs, Naftali Bennett, le Premier ministre alternatif et responsable du dossier iranien au sein de gouvernement, est sorti de son silence hier et a adressé un message aux Américains: ”J’appelle le Président Biden et l’administration américaine à empêcher, même à la dernière minute, la signature d’un accord avec l’Iran. Cet accord va procurer environ un quart de billions de dollars à l’administration terroriste iranienne et à ses antennes régionales. Il va permettre à l’Iran de développer, d’installer et d’exploiter des centrifugeuses, sans quasiment aucune restriction, en deux ans à peine”.
Bennett a rappelé ce que Lapid avait déjà signifié aux chefs d’Etats européens: Israël ne sera nullement engagé par l’accord avec l’Iran, quel qu’il soit et se réserve le droit de faire tout ce qui est en son pouvoir pour se protéger contre un Iran doté de l’arme nucléaire.
Parallèlement, Israël agit aussi auprès de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) pour qu’elle refuse la condition posée par les Gardiens de la Révolution pour signer l’accord, à savoir la fermeture des enquêtes en cours contre l’Iran. Le directeur de l’Agence a affirmé qu’il ne se laisserait influencer par aucune pression de la part des Iraniens, qui doivent fournir des explications sur leurs agissements, mais en Israël on craint que l’Iran ne finisse par avoir gain de cause.
Dans ce contexte, on apprend aujourd’hui que l’armée américaine a attaqué un certain nombre de cibles iraniennes sur le territoire syrien. ”Ces attaques étaient nécessaires pour protéger les citoyens américains”, a déclaré l’armée américaine.