Iris Haïm, la mère de Yotam, z’l, a publié un post sur Instagram pour faire part de ses sentiments à la vue du retour des otages ces dernières semaines et pour sensibiliser le public au projet lancé à la mémoire de Yotam.
Yotam, a été enlevé de sa maison à Kfar Azza, le 7 octobre. Après 65 jours de captivité, il a réussi à s’enfuir avec deux autres otages avant d’être tués par erreur, à Shuja’iyya, par des soldats de Tsahal qui les ont pris pour des terroristes.
Iris Haïm a écrit hier: »J’aurais été prête à voir mon fils sur un podium d’assassins avec un jogging sale et le visage émacié. J’aurais été prête à m’occuper de lui et à lever des millions pour son rétablissement. J’aurais été prête à quitter ma vie et lui consacrer ce qu’il en reste. J’aurais dit merco pour chaque instant où je l’aurais vu en vie, où j’aurais enlacé son corps amaigri. J’aurais béni tous ceux qui auraient été impliqués dans son sauvetage/sa libération. Yotam était à deux doigts d’être avec nous, malheureusement nous ne le serrerons plus jamais dans nos bras. Du moins son enveloppe matérielle ».
Iris confie qu’elle possède des photos et une vidéo de Yotam quand il était en captivité mais qu’elle et sa famille ont décidé de ne pas les publier: »Il parle d’espoir, il parle de ses forces. Il a toujours cru qu’il reviendrait en vie ».
Comme à son habitude, Iris Haïm transmet un message d’optimisme et d’espoir: »Je choisis aujourd’hui de dire merci. Merci à Yotam, ce héros qui nous a appris la puissance de l’esprit, merci à ma chère famille qui choisit la voie du renforcement, merci à tous le gens autour de nous qui continuent à nous envoyer de l’amour et du respect pour l’enfant si particulier qu’était Yotam ».
Yotam était un adolescent puis un jeune adulte en proie à une souffrance psychologique qui se traduisait par des troubles du comportement alimentaire mais aussi à une maladie qui le faisait physiquement beaucoup souffrir et a créé chez lui une addiction aux anti-douleurs. Il a réussi à surmonter avec des hauts et des bas. Quatre choses l’ont beaucou aidé sur ce chemin difficile: la musique, les animaux, le sport et le soutien de sa famille.
La famille Haïm a décidé de fonder une association, »La vie de Yotam », qui viendra en aide aux personnes en détresse psychologique et à leur entourage sur la base des quatre piliers qui ont permis à Yotam de surmonter ses propres difficultés et de survivre à la captivité dans les geôles des terroristes du Hamas.
Pour aider la famille Haïm a réaliser ce projet, à la mémoire de Yotam, cliquer ici.