Toujours se méfier de l’unanimisme médiatique : ses tambours et grosses-caisses empêchent d’entendre d’autres partitions. Contre Donald Trump, qui a confirmé mardi soir sa décision de rompre l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, l’affaire est entendue : voilà le président des Etats-Unis intronisé, ce mercredi, « déstabilisateur de la planète ». Sa décision est « un coup grave porté à la sécurité internationale, et même gravissime », a expliqué Laurent Fabius, ce matin sur RTL.C’est lui qui, ministre des Affaires étrangères, avait cosigné le document porté par Barack Obama. Dès la ratification du texte, j’en avais dénoncé les « failles » (lire ici), tandis que la majorité de commentateurs n’y trouvait rien à redire. Aujourd’hui, ceux-là admettent des « lacunes » dans ce traité : de fait, il a permis à l’Iran des mollahs de multiplier les essais balistiques et de déstabiliser encore davantage le Yemen, la Syrie, le Liban. Il est donc loisible de constater, à ce premier stade, la légitimité des mises en garde de ceux qui s’inquiétaient de l’angélisme d’Obama et de la duplicité d’une dictature islamiste revendiquant vouloir la mort des Etats-Unis et d’Israël. Au risque d’aggraver mon cas, je trouve ces jours-ci comme un air de famille entre les munichois des années 30 et ceux qui viennent au secours de cette théocratie totalitaire, corrompue, oppressante. Ces beaux esprits se rassurent en se persuadant de la sottise de Trump. Ils devraient plutôt s’interroger, par exemple, sur l’idéal de liberté qui motive ces admirables iraniennes qui provoquent le pouvoir en ôtant publiquement leur voile. Le peuple vaut bien mieux que ses geôliers.
Il est de bon ton, dans les médias, de persifler sur les forfanteries de Trump, en réduisant son intérêt aux accusations portées par une actrice porno ou aux soupçons d’influences russes sur son élection. Pour ma part, c’est chez Emmanuel Macron que j’observe avec le plus d’évidence les symptômes d’une surpuissance immature et irréfléchie. C’est bien le président français qui, en effet, s’était initialement présenté aux yeux du monde comme celui qui, seul, pourrait influer sur les décisions du président américain, tant à propos de l’accord de Paris sur le climat que sur l’accord avec l’Iran. En réalité, sur ces deux dossiers, l’échec diplomatique de la France est patent. Ceux qui répètent paresseusement que Trump est imprévisible et influençable ne semblent pas vouloir remarquer qu’il tient ses engagements et suit une doctrine construite sur le rapport de force. Cette stratégie lui a réussi avec l’Arabie saoudite, qui l’appuie dans son offensive contre Téhéran. Elle pourrait également porter ses fruits prochainement avec la Corée du Nord, qui s’est ouverte à la négociation sur sa dénucléarisation. Son bras de fer avec l’Iran n’est évidemment pas sans risque. Mais ce régime, régulièrement contesté par la population, reste une construction fragilisée. Quand Trump s’adresse aux Iraniens en leur disant, mardi soir : « Le peuple américain se tient à vos côtés », il sait que le peuple iranien, dans sa majorité, aspire à la liberté et au mode de vie occidental. Trump est sans doute mieux entendu de lui que ceux qui se lamentent de ses mauvaises manières faites aux barbus au pouvoir.
Ivan Rioufol
source: blog.lefigaro.fr/rioufol
https://infos-israel.news/liran-ne-cesse-de-mentir-les-preuves-par-edmond-richter/
https://infos-israel.news/?s=le+crime+contre+l%27humanite+de+Barack+Obama
Trump ne met pas la force en avant mais les intérêts des USA. La France quand à elle se drape dans sa toge de prostituée prête à toutes les concessions pour des marchés industriels sur le dos des USA. Depuis 60 ans les USA paient pour le monde entier dont la France. ..ras le bol dit TRUMP. La France joue les va t en guerre sans en avoir les moyens. Donc au moins qu’elle se taise surtout avec un M. Macron bonimenteur et pipoteur qui se fait passer pour un diplomate avec Fabius alors qu’ils ne sont que des marchands de canons. La faillite de la France sur endettée conclura.
Mais comment peut on être de gauche aujourd’hui , quand on entend les propos collabos d’un Mélenchon et toute sa clique soumise à l’islam ( pléonasme )
Mr Tanzy, le capitalisme présuppose la concurrence, la concurrence présuppose l’homogénéisation et l’égalité des accès aux marchés, ce qui présuppose la liberté d’entreprendre dans la différenciation des process (avantages comparatifs) et en fin, ceci à son tour présuppose la Liberté tout cours (bien loin du système Iranien).
La morale n’a rien à voir la dedans.
A son tour, la gauche présuppose (et cela n’est pas mon argument) qui si trois personnes sont dans la même pièce, 2 d’entre eux ont $10 et un autre $50: La personne ayant $50 les a forcément obtenu par duperie des deux autres: Il faut donc prendre les $70 en présence et les redistribuer de manière égalitaire.
Peut être appelez vous ça de l’égalité, nous autres à droite appelons ça du vol.
La droite cherche l’équité devant les accès au marché, la gauche veut l’égalité des conséquences du marché.
Un système créé des inégalités justes et un système créé une égalité immorale, injustifié et en dehors de la justice.
Un système créé du mécontentement, un autre génère des morts par millions dans les goulags et autres camps Nord Coréens….
Je vous laisse réfléchir sur quel système est supérieur à l’autre sachant qu’aucun des deux n’est parfait, tout comme l’être humain d’ailleurs…