Selon le Wall Street Journal, un rapport d’inspection de l’Agence international de l’énergie atomique publié au mois de décembre 2015 contenait un passage qui a été bien dissimulé: lors d’une visite du site militaire de Parchin, les inspecteurs de l’AIEA avaient trouvé deux particules d’uranium, ce qui pourrait attester que l’Iran avait tenté de développer un programme nucléaire à buts militaire.
Le journal indique que l’Administration Obama a tout fait pour minimiser et dissumuler ce chapitre du rapport, et révèle également que ces inspecteurs ont réussi à déceler ces particules de manière détournée car les autorités iraniennes ont tout fait pour les empêcher de pénétrer sur le site de Parchin ou d’y circuler librement. Malgré l’interdiction formelle qui leur avait été faite, cees inspecteurs ont prélevé des échantillons de sol à l’intérieur du site.
Cette découverte dans un lieu gardé jalousement secret par les Iraniens conforte les doutes qu’il y a eu dans ce site des tentatives de produire une bombe atomique.
A Washington, on reconnaît qu’il pourrait s’agir de la preuve que les Iraniens ont menti mais on s’en tient à la version officielle imposée par le président Barack Obama qui veut que Téhéran a cessé toute activité nucléaire militaire depuis 2003. “Le site de Parchin est un site militaire et il n’est pas lié à l’Accord de Vienne”, indique un haut-fonctionnaire américain…
En revanche, dans le camp républicain, et peut-être en Israël comme en Arabie Saoudite, où l’on affirme depuis le début que l’Iran trompe l’Occident, cette nouvelle va probablement entraîner des réactions.
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