La cheffe du gouvernement britannique Theresa May a appelé au téléphone Binyamin Netanyahou à propos de la prochaine déclaration du président américain concernant l’accord sur le nucléaire iranien. Sachant que les positions israélienne et américaine sont coordonnées, elle a prévenu le Premier ministre israélien que la Grande-Bretagne s’oppose à l’annulation éventuelle de l’accord de Vienne signé en 2015. Theresa May a indiqué qu’il fallait renforcer le contrôle de l’application de l’accord et bien vérifier que l’Iran le respecte.
Binyamin Netanyahou a eu beau expliquer qu’un tel contrôle était impossible à assurer, la Première ministre britannique est restée sur ses positions, affirmant que cet accord est “bon” et qu’il est important pour la sécurité et la stabilité du Proche-Orient (sic). Elle a précisé qu’elle avait fait passer le même message à la Maison-Blanche.
Dimanche, le président américain avait déjà donné un avant-goût de sa prochaine déclaration solennelle devant le Congrès en déclarant que l’Iran est un “acteur négatif” et “qu’il faudra se comporter envers lui comme tel”. Il a aussi accusé l’Iran de commercer avec la Corée du Nord et de “coopérer avec ce pays dans des domaines problématiques”.
Suite aux informations quant à l’inclusion des Gardiens de la Révolution dans la liste des organisations terroristes, le ministère iranien des Affaires étrangères a averti que sa réaction sera “forte, douloureuse et sans appel” et a espéré que “les Etats-Unis ne feront pas cette erreur stratégique”.
Photo Kobi Gideon / Flash 90
L’Iran et une grande nation