La compagnie israélienne Armslock a mis au point un système de protection pour pistolets qui permettra d’éviter des très nombreux accidents, la plupart du temps mortels, causés involontairement par le maniement d’armes personnelles par des tiers.
La technologie mise au point fait que l’arme ne pourra être retirée de son étui que par son propriétaire et la gâchette ne pourra être activée que par lui seul, au moyen d’une reconnaissance de ses empreintes digitales sous divers angles.
Yaron-Moshé Tzion, l’un des fondateurs d’Armslock avec Yoni Cohen, explique qu’il s’agit d’une technologie simple qui ne modifie en rien l’arme en question. Le principal marché visé est évidemment le marché américain où on estime à 114 millions le nombre d’armes de poing possédées par des particuliers, avec le nombre d’accidents inhérents à ces objets. Yaron-Moshé Tzion explique que le nombre d’accidents est élévé notamment par le fait que les détenteurs américains aiment avoir déjà une balle dans le canon pour pouvoir réagir rapidement en cas de danger. Le coût supplémentaire de cet équipement est évalué à environ 100 dollars mais la compagnie estime que ce prix sera baissé avec le temps.
Cette invention permettra de sauver des milliers de vie, notamment celles d’enfants (250 morts par an aux USA) qui réussissent à subtiliser l’arme de leur père. Mais cette technologie ne pourra empêcher deux cas de figure: si le propriétaire de l’arme commet une fausse manoeuvre en utilisant sa propre arme ou si, lors d’une agression ou un attentat, le propriétaire de l’arme est blessé et une autre personne voudrait utiliser son arme contre l’agresseur.
Très fair-play, Yaron-Moshé Tzion dit ne pas craindre les copies et la concurrence dès que le brevet sera connu, “signe que Armslock aura créé un bon produit qui sauve la vie de nombreuses personnes”.
