Rami Dvora dirige l’école de coaching OneLife, née de son désir d’enseigner aux gens l’art de progresser dans la vie. Il propose à ses étudiants une formation de haut niveau, dans un cadre professionnel et exigeant. Mais être coach, est-ce donné à tout le monde ? Suffit-il de suivre une formation appropriée ?
Propos recueillis par Isabelle Halimi
Rami Dvora, vous dirigez l’école de coaching OneLife : comment ce projet a-t-il vu le jour ?
Rami Dvora. J’ai d’abord travaillé dans différentes écoles et j’ai été très tôt habitué à parler en public. Au bout de quelques années de coaching et de conférences, mes participants ont souhaité que je leur transmette ma façon d’enseigner. Au début, j’ai refusé ; je leur disais qu’ils n’avaient qu’à aller étudier là où moi-même j’avais étudié. Finalement, je me suis décidé à ouvrir cette école.
Qu’est-ce exactement que le coaching ?
R.D. Il y a coaching et coaching. L’un est un métier d’accompagnement d’une personne dans l’accomplissement et la réussite de ses projets ; l’autre se réduit plutôt à parler du sujet après avoir lu un livre ou participé à un séminaire, sans vraiment savoir de quoi l’on parle.
Certains pensent qu’ils peuvent s’improviser coachs, mais l’accompagnement est une profession précise et spécialisée qui nécessite un apprentissage profond et sérieux. C’est la vie d’une personne qui est en jeu, et il est indispensable d’avoir les compétences professionnelles requises pour s’en occuper.
En chacun de nous, il y a une volonté de réussir – dans un domaine ou dans un autre. Mais souvent, la vie dresse sur notre chemin des obstacles qui nous dévient de notre objectif : problèmes de famille, d’argent, de travail… Le but du coaching et de montrer que la part de chaque personne dans l’équation de sa vie est très représentative des résultats obtenus. Nos échecs peuvent être causés par nos peurs ou nos croyances, mais aussi par nos actes. Les gens ont du mal à l’admettre ; ils préfèrent accuser leur patron, leurs voisins, leurs proches ou même le Premier ministre. Mais chacun est quasi totalement responsable – ou en tout cas en grande part – de sa situation.
Donc si nous avons un problème, le coach est en mesure de nous apporter une solution ?
R.D. Non, le coach ne fournit pas de solution miracle. Le but du coaching est d’aider la personne à changer sa façon de penser afin qu’elle trouve elle-même la solution à ses problèmes. Comme le dit le proverbe : on ne donne pas de poisson mais on apprend à pêcher.
Dans ce cas, quelle est la différence entre un coach et un psychologue ?
R.D. Il y a des convergences, mais aussi des différences. Une séance ne tient pas lieu de « traitement » et nous ne travaillons pas avec des « patients ». La personne coachée joue un rôle actif très important dans le processus de son amélioration, contrairement à un patient qui fait plus ou moins ce que le psychologue lui dit de faire. Un psychologue aide ses patients en parlant avec eux d’événements de leur passé qui les ont conduits à leur état actuel. Un coach, lui, a pour but d’obtenir des résultats sur la base d’un changement de comportement de la personne dont il s’occupe, et leurs discussions sont orientées vers ces résultats…
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