De manière inhabituelle, l’Agence internationale de l’énergie atomique est sortie de ses gonds diplomatiques et son directeur-général, Rafael Grossi exige désormais de l’Iran une “réponse immédiate” sur la question cruciale de la surveillance de ses activités nucléaires. L’accord portant sur les inspections des sites nucléaires entre l’Iran et les puissances signataires est échu depuis vendredi, après avoir été prolongé d’un mois, et Téhéran n’a toujours pas répondu à la demande de sa prorogation. Conscients de leur position de force dans les négociations, les Iraniens poursuivent dans leur ligne dure. Kazem Gharibabadi, le représentant de Téhéran auprès de l’AIEA, a tout simplement répondu que son pays n’était aucunement obligé de répondre à cette requête !
L’absence de surveillance de ses activités nucléaires est un trou béant dans l’accord signé en 2015 et elle permet au régime des mollahs de poursuivre en secret sa marche vers l’arme atomique.
Face à cette situation qui était prévisible, le ministère israélien des Affaires étrangères a publié un communiqué disant : “Le régime iranien révèle une nouvelle fois ses intentions malfaisantes et dévoile à nouveau ses mensonges et son escroquerie en refusant une surveillance efficace de son programme nucléaire. Le rapport du directeur-général de l’AIEA publié vendredi apporte des preuves nettes du fait que les ayatollahs en Iran continuent à poursuivre leur programme nucléaire militaire. Nous appelons la communauté internationale à agir rapidement et avec détermination et avec tous les moyens afin de demander des comptes à l’Iran pour ses actes délictueux”.
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