Une rue au nom du lieutenant-colonel Emmanuel Moreno hy »d a été inaugurée jeudi à Ashkelon. L’officier supérieur de Tsahal, d’origine française avait trouvé la mort lors d’une embuscade tendue par le Hezbollah lors de la 2e Guerre du Liban. Il faisait partie de la fameuse unité d’élite Sayeret Matkal et avait participé à de nombreuses opérations périlleuses qui sont encore tenues secrètes.
Mis à part la famille d’Emmanuel hy »d, le maire par intérim Tomer Galam et son adjoint Samy Sofer, le ministre de l’Education Natftali Benett, qui était très proche d’Emmanuel hy »d, était également présent et a pris la parole, du moins, il a tenté de la prendre tant il était ému (v. vidéo). Il a commencé par remercier Giora Lévy, présent dans l’assistance, qui commandait l’unité à cette époque. Le ministre a raconté comment Emmanuel hy »d et lui s’étaient engagés en même temps mais qu’Emmanuel hy »d avait tenu à rester dans les rangs de Tsahal.
Ne pouvant retenir ses larmes, Naftali Benett a dit: « J’imagine que dans un an, un enfant jouera au football avec ses amis dans cette rue, et verra cette plaque ‘Emmanuel Moreno’. Il demandera à ses parents qui était cette personne. Ils lui raconteront alors que c’était un héros d’Israël mais ne divulguerons que ce qu’ils savent. L’enfant pourra aller sur Internet et découvrira qu’Emmmanuel Moreno n’était que don aux autres ». Le ministre a souhaité que de plus en plus de jeunes en Israël prennent exemple sur Emmanuel hy »d pour ce qui est de l’effort, de l’amour d’Eretz Israël et du peuple d’Israël. « Emmanuel ne faisait aucune différence entre un grand ou un petit, si c’était un général ou un cuisinier. Il entrait dans le réfectoire et s’asseyait manger avec les cuisiniers. Il n’aimait pas les postures, les titres ou ls mondanités » a souligné le ministre.
Il a également rappelé qu’il avait appelé son propre fils David-Emmanuel en souvenir de son ami.
« Emmanuel était comme un moteur qui jamais ne s’éteignait », a encore dit Naftali Benett, avant de conclure: « Je suis à la fois heureux et triste aujourd’hui. Triste parce qu’Emmanuel n’est pas là, mais heureux parce que son chemin rayonne sur tant d’petits ‘Emmanuels’ à travers le pays, petits et grands. Je dis à la ville d’Ashkelon: vous avez de la chance d’avoir une rue à son nom. Nous poursuivrons le chemin d’Emmanuel ».
Vidéo:
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