Le président de la Knesset a finalement cédé aux menaces de l’opposition de le destituer et a annoncé dimanche soir la convocation d’une séance plénière de la Knesset chargée de former une commission parlementaire de la Knesset ad hoc. Cette commission pourra débattre de la demande d’immunité de Binyamin Netanyahou encore avant les élections du 2 mars.
Pour justifier sa décision, alors qu’il s’était exprimé contre la convocation d’une commission de la Knesset il y a une semaine, Yuli Edelstein a déclaré: “Comme je l’ai dit la semaine dernière, le processus de demande d’immunité du Premier ministre est pollué. Les partis de la Knesset transformeront cette demande en propagande politique interdite au parlement qui deviendra une véritable jungle. On en a déjà eu un aperçu lors des débats à propos de la commission d’organisation(…) Mais même si je suis en désaccord avec la position du conseiller juridique de la Knesset je pense que pour préserver la confiance dans l’institution du président de la Knesset par tous les partis, il est important de convoquer une commission”.
Colère au Likoud
Dans l’entourage du Premier ministre c’est la colère: “Il est triste de constater que Yuli Edelstein soit ainsi tombé dans le piège tendu par la gauche et va de ses propres mains transformer la Knesset et cirque politique en période électorale. Avec cette décision, il prête mains fortes aux magouilles de la gauche qui entend utiliser la Knesset pour neutraliser Binyamin Netanyahou(…)Peu importe maintenant à quel point la gauche et les médias vont encenser Yuli Edelstein, il ne pourra jamais se défiler de sa responsabilité d’avoir prêté son jeu à cela. Sa décision signifie de facto que les affaires de Binyamin Netanyahou seront décidées sur le plan politique et pas sur le fond comme la loi l’exige. Les intentions de la gauche sont claires: donner de l’essor à la campagne du ‘tout-sauf-Bibi’ et provoquer une requête auprès de la Cour suprême afin qu’elle décrète que Binyamin Netanyahou est inapte à former le prochain gouvernement”.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90
Les députés au pouvoir ont eu une dizaine d’années pour modifier l’Institution Judiciaire via les différents Ministres de la Justice. L’actuel Président de la Knesset ne fait que suivre son avis, même, et surtout si c’est contre ses convictions. Israel est un Etat de Droit, même si cela fait mal, voire très mal.
@KAUFFMANN Jean
Ce que vous dites est sage, mais vous avez sans doute constaté que dire une chose pareille, malgré les réserves que vous avez émises, risque de vous attirer les foudres des raq BB.
Yuli Edelstein est une poule mouillée, il suit son compatriote Viktor Lieberman pour foutre la pagaille en Israël.
Justement Monsieur Jean Kauffmann, à qui allez-vous vendre vos salades ? Israël un pays de Droit ? Vous rigolez ou quoi ? L’appareil Judiciaire d’Israël ne doit pas rendre des comptes à personne, c’est un Etat dans l’Etat, c’est tout simplement une dictature comme celle qui existe en Chine. L’appareil Judiciaire d’Israël ne devait pas se mêler de politique et il le fait, ce n’est pas normal, c’est unique au monde et cela n’existe qu’en Chine communiste, je ne suis pas fier de cela. Dans une démocratie digne de ce nom il n’y a que le peuple qui décide par son droit de vote et personne d’autre.