Le président de la Knesset Yuli Edelstein subit actuellement de très lourdes pressions de part et d’autre concernant la convocation d’une séance plénière de la Knesset mercredi pour poursuivre le processus parlementaire concernant la demande d’immunité du Premier ministre.
Avi Nisenkorn (Bleu-Blanc) président de la commission parlementaire d’organisation a demandé au président de la Knesset de convoquer cette séance plénière, et le vice-président de la Knesset Meïr Cohen (Yesh Atid/Bleu-blanc) a fait pareil.
A l’opposé, les dirigeants des partis de droite ont écrit au président de la Knesset l’exhortant à faire usage de ses prérogatives et à ne pas convoquer une telle séance, ceci afin de bloquer le processus de formation d’une commission parlementaire ad hoc qui scellerait le sort du Premier ministre.

Sur Galei Tsahal, Micky Zohar (Likoud), président de la coalition, a rappelé que même si la Cour suprême demande une telle séance, le président de la Knesset peut s’y opposer afin que cette question soit tranchée après les élections et non avant. Le député a également évoqué les menaces de Bleu-Blanc de démettre le président de la Knesset de fonctions au cas où il n’accède pas à ses exigences: « J’ai une nouvelle à annoncer à ceux qui en ont plus qu’assez de ce cirque politique que nous impose la gauche concernant la demande d’immunité de Binyamin Netanyahou: nous ne permettrons pas que l’on force la main à Yuli Edelstein pour qu’il convoque une séance plénière, même si la demande provient de la Cour suprême. Le président de la Knesset se doit de maintenir l’indépendance de cette institution. Nous ne permettons pas davantage de le démettre de ses fonctions. Seule la prochaine Knesset sera habilitée à choisir qui sera son président ».
Photo Yonatan Sindel / Flash 90