Le conseiller juridique de la Knesset Eyal Inon a annoncé qu’il se retire des débats qui commencent quant à la convocation ou non d’une commission parlementaire de la Knesset pour débattre de la demande d’immunité du Premier ministre.
Ce retrait était demandé par le Likoud pour conflit d’intérêts avéré: l’avocate Amit Merari, la compagne d’Eyal Inon faisait partie de l’équipe qui a instruit les dossiers à charge contre le Premier ministre, et elle y était décrite comme l’une des plus sévères.
Le conseiller juridique de la Knesset a alors préféré annoncer son retrait des prochains débats mais tout en précisant qu’il maintient sa position selon laquelle il n’y a aucun obstacle juridique à la convocation d’une commission parlementaire de la Knesset ad hoc qui statuerait sur la demande du Premier ministre. Sachant pertinemment qu’une telle convocation signifierait un barrage à l’immunité du Premier ministre.
Peut-on s’empêcher de penser que l’avis juridique ou plutôt l’interprétation juridique donnée par Eyal Inon soit exempte d’arrières-pensées politiques alors qu’il vit avec une autre juriste, adversaire farouche du Premier ministre et idéologiquement très à gauche?
Photo Yonatan Sindel / Flash 90