Médias, système judiciaire et manifestations de rues d’un côté, sentiments profonds de la population de l’autre. Un second sondage sur la mesure ferme prise par le président Donald Trump concernant l’immigration musulmane indique qu’une majorité d’Américains le soutient.
Après le sondage de l’Institut Rasmussen réalisé il y a une semaine, juste après le décret, c’est le site Politico qui a publié une étude d’opinion. Il en ressort que 55% des personnes interrogées soutiennent le président américain sur cette question contre 38% qui s’y opposent. Le sondage de Rasmussen donnait 49% en faveur et 41% contre.
Ce nouveau sondage illustre une nouvelle fois la déconnection entre les anciennes élites et les populations, phénomène qui se ressent aussi en Europe. Après la victoire de Donald Trump, le journaliste israélo-américain Touvia Tannebaum avait écrit un article remarquable dans lequel il expliquait l’une des raisons de la victoire de Trump malgré l’engagement des médias en faveur d’Hillary Clinton: au-delà des Etats-Unis des côtes Est et Ouest, qui sont plus “voyants” et traditionnellement démocrates, il y a toute une Amérique entre les deux qui est silencieuse, dont on parle moins, parfois même méprisée, mais qui existe bel et bien et qui réagit avec ses tripes.
L’Administration Obama avait minimisé la menace de l’Islam au point d’interdire la juxtaposition des termes “Islam” et “terrorisme” dans la terminologie officielle. A l’opposé, le président Donald Trump, ennemi du politiquement correct, a désigné il y a quelques jours clairement et sans crainte l’Islam comme étant la menace principale à l’heure actuelle.
Les derniers sondages indiquent qu’il a exprimé ce que ressent une majorité de la population américaine et a décidé de la mesure qui s’imposait en n’hésitant pas à donner un coup de pied dans la fourmilière.
C’est cela aussi le rôle d’un président.
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