Shay Daviday est israélien et professeur à l’université américaine de Columbia. Il s’est exprimé lors du congrès d’Arutz 7 à New York et a raconté les scènes effrayantes dont il a été témoin lors des manifestations anti-israéliennes sur le campus de Columbia ainsi que l’atmosphère délètère qui règne sur les campus américains en général.
»Il y a eu des moments de très grande peur. Une nuit, au mois d’avril, je me souviens ne pas avoir fermé l’oeil parce que le campus était hors de contrôle et que je me demandais comment on allait pouvoir évacuer les étudiants des chambres universitaires. Les parents voulaient qu’ils rentrent à la maison et on ne savait pas comment les faire sortir sans qu’ils soient attaqués. Les parents d’un étudiant belge ont demandé qu’il revienne en Belgique et cet étudiant m’a confié qu’il avait peur de partir parce que sa grand-mère avait été expulsée de l’université par les nazis et qu’elle n’avait jamais pu revenir ».
Pour Daviday, le vrai problème se trouve davantage dans le corps enseignant qu’au sein des étudiants: »Le problème sur les campus vient des professeurs. Les médias se concentrent sur les étudiants parce que ça passe mieux à l’écran mais il y a des professeurs qui soutiennent le Hamas à Berkeley, à l’université de New York. La société toute entière doit décider du sort de ces professeurs qui soutiennent le terrorisme et détestent les Etats-Unis ».
Concernant le climat de haine, Shay Daviday estime: »La haine est la haine d’Israël et des Juifs en tant que communauté. Je les appelle les manifestants polis. Si vous venez les voir tout seul, ils seront polis avec vous mais si vous êtes avec encore neuf autres Juifs, soudain ils vous détestent. Je n’ai aucun problème avec les politiques et les idéologies des gens de droite comme de gauche tant qu’elles reposent sur l’amour et la volonté de créer un monde meilleur. Mais là, ils viennent détruire, ils se définissent comme des groupes anti-sionistes, ils s’opposent à notre existence même ».
Il sera de plus en plus difficile de les expulser vu le nombre qui n’arrête pas de venir et s’infiltrer partout, les occidentaux sont des cons de laisser faire.
Pourquoi lui et les autres ne rentrent pas en Israël ils pourront dormir la nuit ,mais c’est sans doute à cause du salaire, alors il faut choisir :le salaire ou la vie.