Les différences de salaire entre les hommes et les femmes, à poste égal, sont toujours légions. Il existe pourtant, un domaine où celles-ci sont bien mieux payées que les hommes.
Le ministère des Finances a publié, en décembre, des données inquiétantes: les femmes qui deviennent mères, voient leurs revenus diminuer considérablement, et au bout de 10 ans, elles gagnent 28% de moins que les hommes.
En revanche, dans le domaine des influenceurs sur Internet, la gent féminine se démarque. La création et la publication de contenus pour les réseaux sociaux sont devenues un secteur juteux pour celles qui parviennent à conclure des accords de coopération avec les marques ou à devenir leader d’une communauté.
Pas moins de 91.5% des créateurs de contenu sur Internet en Israël sont des femmes. Et elles gagnent, en moyenne 57% de plus que les hommes.
Une influenceuse qui possède entre 50 et 250 000 fans peut engranger jusqu’à 18000 shekels par mois, et celles qui en ont plus de 250000 arrivent à 30000 shekels mensuels.
A cela s’ajoute le fait que la période de crise sanitaire a rapporté beaucoup à cette branche d’activité. De même, pour ces femmes influenceuses, les périodes de grossesse et de maternité contribuent à développer leur affaire, contrairement à ce qui se passe pour le reste des femmes sur le marché du travail.
Pour ces bloggeuses, la raison de leur succès vient du fait qu’elles savent mieux que les hommes partager des contenus authentiques et personnels, n’hésitant pas à se montrer aussi dans leurs mauvais jours. Les fans qui les suivent parviennent donc à s’identifier et à se sentir bien.
Et les marques ont bien compris le potentiel de ces influenceuses. Elles parviennent, par leur biais, à toucher des publics ciblés et garantissent un meilleur résultat à leurs campagnes de communication. La pub dans les journaux ou à la télévision commencerait-elle à passer de mode en Israël.