Théodor Lessing auteur d’un essai d’anthologie sur le phénomène de la haine de soi n’avait pas tort. Il s’agit bel et bien d’un syndrome répandu dans le peuple juif. Une nouvel exemple avec cette délégation d’intellectuels et universitaires israéliens qui s’est rendue dimanche à Ramallah pour exprimer son rejet du Plan Trump et sa solidarité avec les terroristes.
Et pas n’importe lesquels: la délégation a été reçue par Jibril Rajoub, terroriste du Fatah, condamné à vie en 1970 pour avoir lancé une grenade contre un bus israélien, mais libéré en 1985 lors de la fameuse « Transaction Jibril ». Parmi les innombrables déclarations haineuses et meurtrières de ce terroriste devenu entre temps « président de la fédération palestinienne de football »(!!) cette réponse donnée à un journaliste en 2013: « Ecoutez, nous n’avons pas encore d’armes nucléaires, mais je vous jure que si nous avions une arme nucléaire, nous l’aurions utilisé ce matin même. » Des propos qui n’ont apparemment pas dérangé ces idiots utiles venus à Ramallah pour soutenir l’Autorité Palestinienne.
Comme à l’accoutumée, Jibril Rajoub a appelé ses invités israéliens « à faire pression sur Binyamin Netanyahou afin qu’il ne commette pas l’erreur de concrétiser des parties de ce plan, sous peine d’entraîner la région dans une situation que personne ne souhaite ». Des menaces mafieuses de violence récurrentes chez cette engeance.
Le terroriste a ensuite eu le toupet de prononcer ces phrases: « De notre côté, nous resterons engagés dans une solution non-violente dans notre résistance, selon une décision stratégique ». Durant toute son intervention, Jibril Rajoub a joué les « bon Israéliens » qui étaient devant lui, face au « méchant et dangereux » que serait Binyamin Netanyahou, accusant le Premier ministre de « semer la haine » contre les ‘Palestiniens »: « Ce sont nos deux peuples qui paient le prix de la haine qu’il diffuse et lui, il vit tranquillement »!
Vint ensuite une grossière ingérence dans la vie politique israélienne: « Durant le mois qui reste, nous devons nous focaliser sur une chose: faire en sorte que Bibi ne gagne pas et qu’il finisse comme une vulgaire blague ».
Toute son intervention, applaudie par la délégation israélienne n’a été que sable jeté dans les yeux quant à un « engagement des Palestiniens envers la paix » et il a espéré le jour où « il pourra se rendre à Tel-Aviv après que Netanyahou en aura été chassé ».
Vidéo:
ועכשיו עם הקובץ – ג'יבריל רג'וב היום ברמאללה, מדבר על תוכנית בזק עד הבחירות, לשנות את המפה הפוליטית בישראל ולהפוך את נתניהו לבדיחה (וכל זה בצל טענות ותיקות שהרשות לא מתערבת בבחירות בישראל) pic.twitter.com/ME5XWJHk6R
— Nurit Yohanan (@nurityohanan) February 2, 2020
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