L’une des conditions du soutien du parti islamique Ra’am au gouvernement Benett-Lapid a été le gel de la législation en faveur des homosexuels. Exigence accepté au service de la cause suprême. Une telle exigence de la part de partis orthodoxes ou du parti sioniste-religieux aurait soulevé un tollé dans les partis de gauche ainsi que dans les médias. Mais en l’occurence, à Meretz, on veut bien avaler cette grosse couleuvre si l’objectif est de voir Binyamin Netanyahou quitter son poste.
Questionné à quatre ou cinq reprises par un journaliste dans la rue, le président du parti Nitzan Horovitz a ostensiblement poursuivi son chemin sans daigner répondre. Son conseiller a même tenté d’écarter le journaliste gênant et téméraire.
Le député Issawi Fredj, quant à lui, a été plus loquace et a donné une réponse symptomatique de ce qui est en train de se passer dans le pays : « Parfois, il fait être intelligent même si on a raison. Meretz a toujours donné priorité à la pureté des idées. Il est temps d’agir avec intelligence. Nous voulons faire partie des preneurs de décisions »…
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