14h57: finalement, à la demande de Gavri Banaï, son nom a été rétiré du programme de la soirée à la Cinémathèque de Tel-Aviv. L’artiste aura sans doute été impressionné par le nombre et la vigueur des réactions à sa participation annoncée. Parmi les réactions, il y avait notamment l’appel lancé par la députée Nava Boker (Likoud): “Gavri, il n’est pas trop tard pour vous rétracter. Des générations d’Israéliens ont grandi avec vos créations et vos sketches. Ne détruisez pas tout ce qu vous avez contruit durant votre riche et si israélienne carrière en apportant votre collaboration à la glorification de vils terroristes. Les familles endeuillées souffrent face à ces initiatives. J’ai moi-même demandé au directeur de la Cinémathèque de Tel-Aviv afin qu’il annule cet événement déshonorant”.
11h24: le 10 décembre prochain marquera le 70e anniversaire de la Déclaration des droits de l’homme de l’ONU. Des événements auront lieu à travers le monde pour marquer ce jour. Parmi les manifestations qui auront lieu en Israël, la Cinémathèque de Tel-Aviv accueillera une soirée organisée par B’Tselem et Ma’hsom Watch, ce qui laisse déjà deviner la teneur d’une telle rencontre.
Au programme, des “témoignages” recueillis auprès de terroristes détenus en Israël seront lus par deux artistes, l’actrice Sarah Vino-El’ad, membre de Meretz et surtout Gavri Banaï, l’un des trois membres du célèbre trio comique “Hagashash Ha’hiver”. Egalement, une représentation au titre évocateur “Regard sur Gaza à l’occasion de la Journée des droits de l’homme” ou encore des courts-métrages réalisés par des Arabes de Gaza.
Inutile de dire que cette soirée consacrée aux droits de l’homme ignorera complètement les nombreuses victimes du terrorisme arabe palestinien, qui selon la grille de lecture de l’extrême gauche n’ont aucun droit et ne sont peut-être même pas comptabilisées comme être humains méritant que l’on parle d’eux.
Le site Internet de la Cinémathèque écrit notamment ceci: “La bande de Gaza est soumise à une crise humanitaire, une pénurie d’eau potable, d’électricité, de nourriture et de médicaments. Le chômage règne et les habitants dépendent de l’aide fournie par des organisations humanitaires. A cause du blocus, cette situation ne provoque aucun débat public en Israël”.
Shaï Glick, directeur-général de l’organisation Betzalmo s’est indigné contre la tenue de cette soirée: “Il est grand temps de dire stop à cette insupportable manie de rendre hommage aux terroristes, de lire leurs poèmes ou leurs pièces de théâtre sous couverture de culture ou d’art. Nous appelons à adopter au plus vite la loi de loyauté en culture afin qu’au moins l’Etat cesse de subventionner de telles manifestations”.
Sur la station Galei Israël, le journaliste Sharon Gal a voulu interviewer Gavri Banaï sur sa participation active à cette soirée. L’interview a duré quarante secondes. Lorsque le jounaliste lui a posé la question, l’artiste l’a insulté avec une expression qu’il serait indigne de reproduire ici puis il a raccroché.
Et ce n’était pas de l’humour…
Vidéo:
לך תזדי**!״ מביך | זה מה שענה כוכב הגשש החיוור הבוקר לשרון גל, כשנשאל על חוק התרבות של השרה מירי רגב.______מומלץ שיתוף
Gepostet von גלי ישראל am Montag, 19. November 2018
Photo Hadas Parush / Flash 90
Numéro 256 dans mes “CHRONIQUES DU MASOCHISME ISRAÉLIEN”