Pendant toute la nuit des dizaines de milliers de personnes se sont rendues sur la tombe de Rabbi Shimon Bar Yohaï à Meron, pour la Hiloula.
Au début de la soirée, les participants ont été choqués par la différence avec les autres années en termes de monde, certains disaient qu’il y a avait plus de policiers et de responsables de l’ordre que de participants. Un seul feu a été allumé cette année, contrairement aux rangées que l’on apercevait les années précédentes. Il s’agissait du feu de la hassidout de Boyan qui ouvre traditionnellement les festivités.
Pour la première hiloula après le drame de l’année dernière qui avait coûté la vie à 45 personnes, les autorités ont imposé de règles strictes d’accès au mont Meron avec une limitation du nombre de personnes présentes en même temps. Les tribunes n’ont pas été montées cette année, les marchands aux alentours n’ont pas été autorisés à monter leurs stands et les réunions de milliers de hassidim autour de leur Rabbi (Tisch) ont été interdites.
Malgré ces restrictions et l’atmosphère particulière, les danses étaient au rendez-vous, les petits garçons ayant atteint l’âge de trois ans ont eu leur première coupe de cheveux (halaké) et on a pu sentir une ambiance festive.
La hiloula doit se poursuivre pendant toute la journée, des milliers de personnes sont encore attendues.
Par ailleurs dans tout le pays, des feux ont été allumés pour célébrer Lag Baomer.