Le Président de l’Etat, Itshak Herzog, a présenté ce soir (mercredi) son compromis sur la réforme judiciaire.
Il a commencé son intervention en rappelant sa crainte d’une guerre civile et en affirmant qu’après avoir discuté avec de très nombreux citoyens, cette perspective était proche de se réaliser.
Il a intitulé le compromis qu’il propose de »compromis du peuple » mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne fait pas consensus.
Voici les grandes lignes de ce compromis:
- Les lois fondamentales devront être adoptées après quatre lectures et non trois comme pour les lois régulières. Les trois premières lectures nécessiteront une majorité de 61 députés, la quatrième de 90 députés.
- La Cour suprême ne pourra pas juger de la validité des lois fondamentales
- La Cour composée de 11 juges (sur 15) pourra juger de la validité d’une loi régulière et son annulation devra être décidée par la majorité des deux tiers.
- L’avis conseillers juridiques du gouvernement et des différents ministères aura une valeur contraignante et non consultatif. Ils seront nommés pour 6 ans et le ministre pourra le renvoyer pour cause de différents fondementaux durables qui empêchent une coopération efficace, après autorisation d’une commission spéciale. Aucun ministre ne pourra être représenté en justice par un conseil autre que le conseiller juridique du gouvernement.
- La commission de nomination des juges ne donnera pas de majorité à la coalition
- Un accord devra être acquis sur le service militaire et le service national et il sera inscrit dans une loi fondamentale.
- La clause de raisonnabilité sera annulée concernant les décisions du gouvernement sur des sujets de politique ou la nomination des ministres
- Absence de possibilité de contourner une décision d’annulation d’une loi par la Cour suprême
Ce compromis proposé par le Président est bien loin des premières propositions qu’il avait faites, il y a deux mois alors qu’il semblait aller davantage vers les propositions de la coalition. Ce compromis n’accorde rien de ce qui est important pour la coalition puisqu’il ne modifie pas le principe de nomination des juges, fait disparaitre la loi de contournement de la Cour suprême en cas d’annulation d’une loi et confère un pouvoir suprême aux conseillers juridiques.
Me Yossi Fuchs, secrétaire général du gouvernement, a précisé après l’intervention du Président, que ce compromis était unilatéral et la coalition n’avait pas donné son consentement.
Le journaliste de la chaine N12, Amit Segal a tweeté: »Tout le monde savait que je pensais que de passer par un compromis présidentiel était la bonne voie. Mais là, il ne s’agit pas du compromis présidentiel mais de celui de l’Institut pour la démocratie (institution clairement et ouvertement anti-gouvernement et qui s’est d’emblée positionné contre la réforme, ndlr). Aucune personne à droite ne peut accepter ce compromis dans lequel il n’y a pas de loi de contournement de la Cour suprême, le principe de l’ancienneté pour la nomination du Président de la Cour suprême demeure, les conseillers juridiques conservent leur pouvoir dictatorial et les activistes conservent un pouvoir total sur la nomination des juges. Si Netanyahou pense à l’accepter, alors c’est qu’il lui arrive quelque chose ». Pour Segal, il vaut mieux, pour la droite, conserver ce qui existe aujourd’hui que d’accepter ce que propose Herzog.
Sans surprise, le Likoud rejette la proposition du Président alors que les partis d’opposition le considèrent comme un grand pas en avant et une bonne base pour aller plus loin.
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a déclaré: »Ce qui a été présenté par le Président n’a pas fait l’objet d’une entente avec les représentants de la coalition. Des points centraux perpétuent la situation existante et n’apportent pas l’équilibre nécessaire entre les pouvoirs en Israël ».
Pour Smotrich, »le compromis du Président est un compromis pour annuler les élections ».
Yaïr Lapid a reproché à la coalition de »mépriser l’institution présidentielle » et a déclaré: »L’Etat d’Israël est déchiré en morceaux et nous devons faire tous les efforts pour éviter un effondrement économique, sécuritaire et social qui porterait un coup fatal à la résilience nationale. Nous devons étudier le compromis présidentiel avec le respect dû à son statut, au sérieux avec lequel il a été écrit et aux valeurs qui se trouvent à sa base ». Puis il a ajouté: »Tant que la coalition poursuivra le vote de cette loi extrémiste, le danger n’aura pas disparu et nous continuerons à nous battre pour préserver Israël juif et démocratique ».
Benny Gantz a appelé Netanyahou à adopter immédiatement la proposition du Président et à la promouvoir.
L’ancien Premier ministre, Naftali Bennett, a tweeté qu’il fallait accepter le compromis présidentiel: »J’appelle le gouvernement et l’opposition à adopter le compromis présidentiel et à éviter une guerre civile. Il constitue une solution à la terrible crise qui menace l’Etat d’Israël. Il n’y a pas de gagnant ni de perdant. Pour moi aussi, en tant qu’homme de droite, ce compromis n’est pas celui de mes rêves, mais je comprends, qu’en ce moment, une menace concrète de guerre civile plane sur Israël et il est important d’arriver à de larges consensus ».
Quel coup tordu de la part du Pdt ce n’est pas correct il travaille pour son camp contre le peuple.
A quoi ça sert de voter si ce sont les Juges qui décident en dernier ressort C’est extrêmement décevant aucun des points important pour la droite n’a été pris en compte: … »Aucune personne à droite ne peut accepter ce compromis dans lequel il n’y a pas de loi de contournement de la Cour suprême, le principe de l’ancienneté pour la nomination du Président de la Cour suprême demeure, les conseillers juridiques conservent leur pouvoir dictatorial et les activistes conservent un pouvoir total sur la nomination des juges… »
Tout ça pour ça.
Depuis quand présente t’on un compromis sans entente entre les parties prenantes ? Une seule réponse: Il prépare son futur job comme chef de la gauche israélienne
C’est le Suppositoire sans la Vaseline …
Au peuple de juger et Agir pour ne revenir au point de Départ ,,,La Soumission aux Gauchistes et a l’Ennemi..
Retour à la Case Départ..
Il faut dégager le Président également ..
Je suis d’accord avec Myriam quand aux torchons rouge de la guerre civile je ni crois pas les 46 député de l’opposition »juive »la moitié on les mêmes idées et on préconisé la transformation juridique en cours ils s’oppose uniquement a Netanyahou
Ils sont champions pour faire peur au peuple ! OMG !!!! lapid ne voulait pas ecouter le president au debut et soudainement il est d accord avec sa proposition ? Et l autre …. gantz qui demande a Bibi d adopter IMMEDIATEMENT la proposition du president ???
Si on retourne aux élections c’est 70 mandats pour la droite car les indécis auront compris que la gauche c’est anti démocrate ils ne respectent pas les électeurs
Le compromis du président c’est retour a la case départ 1992.
Le président ne retient aucune proposition des partisans de la réforme. En bref on continue comme avant. Pourquoi Levin et Rothman accepteraient ils de revenir en arriere
Aller les israéliens , vous n’en avez pas assez de faire vos guerres de survie , maintenant il vous faire la guerre entre vous . Bravo de ne pas comprendre que ce qui est voté par un gouvernement peut-être défait par un autre . Les opposants n’auront qu’à revenir à la situation actuelle quand ils seront au pouvoir .
Basta .
Israël est le seul pays avec des conseillers juridiques qui imposent ce qu’ils sentent au ministres .
Les ministres d’avant , a l’époque , étaient peut-être des incultes et brutes pour qu’on ai convenu de leur flanquer des érudits sages pour leur dire ce qui est bon ou mauvais , ce qu’il convient de faire ou pas . Mais cette ère est révolue et les ministres actuels en savent plus que les conseillers juridiques , sinon plus .
Moi je préconise que toutes les lois fondamentales ou non, soient votées avec une majorité de 119 députés, ce qui reviendra à n’en voter aucune. Belle sagesse qui s’inscrit dans la démarche d’un président travailliste.
Désolé et déçu par les propositions du président.je pensais qu il était plus intelligent et plus futé pour proposer un compromis neutre et acceptable avec une base de discutions pour les 2 parties.
Son intervention n a mis que de l huile sur le feu .
Il cris au loup et effray le peuple par ses propos sans apporter la moindre solution et ouverture débat.
Il donne des raisons à l opposition pour continuer de déstabiliser le pays .
S il doit être neutre et équilibré en tant que président , là il ne l est pas.
exactement ce que je ressens. Jusqu’a present j’avais confiance en lui mais c’est termine : la il agit non pas comme un president pour le bien du peuple mais en tant que chef de parti (Avoda) por faire passer ses idees
ce texte n est pas un compromis mais un travail que la gauche n a pas ete fichu de faire bien trop occupes a foutre la M… y compris a l exterieur D Israel au lieu de fournir ce texte en discussion . Non Mr le president ce texte n est pas un consensus vos choix de conseiller refletent votre cursus politique
Après l’opposition de gauche, la pression de rue de gauche, la CS de. gauche et à présent le President de gauche, tous ne supportent pas la victoire des patriotes. Camp des sionistes, patriotes et juifs, tenait bon, vous avez un mandat du peuple de vous débarrasser du totalitarisme et dictature de gauche. qui n’a qu’assez duré. Vive la démocratie populaire et démocratique et à bas la dictature de la gauche en Israël.
L anarchie à toujours était un signe de la gauche.
Très déçu par le comportement de Herzog
J avais commencé à l apprécier.
Son intervention attendue a été un fiasco diviseur..
Il n y que la droite qui est lucide quand à l avenir du pays.
Autant que je me souvienne , j’avais émis des Réserves , quand à sa Nomination , ne le sentant pas Clair ,, comme son Père et Grands Père Z.L.
L’actualité semble me donner raison ???
Où va t on ? »
Le Président Hertzog est ou naïf ou stupide , s’il croit que la droite peut accepter un tel compromis qui est pire que la situation actuelle .il n’y aura jamais de guerre civile en Israël entre juifs . Dans une même famille il y a des partisans des deux camps . Un bon compromis ne peut être proposé que par une personnalité neutre , dur à trouver je le reconnais . Un véritable changement est nécessaire , les urnes l’ont montré
Dans les démonstrations contre la réforme judiciaire, un point manque trop souvent:
LES JUGES DE LA COUR SUPRÊME N’ONT JAMAIS ÉTÉ ÉLUS ET ILS VEULENT IMPOSER LEURS VUES À UNE KNESSET ÉLUE PAR LE PEUPLE D’ISRAEL
« Démocratie? Vous avez dit démocratie? Comme c’est bizarre! »
C’est le violeur qui crie au viol
https://resistancerepublicaine.com/2023/03/13/comme-la-france-si-israel-veut-sortir-du-merdier-actuel-il-lui-faudra-se-battre-contre-les-juges-2/
Tout d’abord il n’appartient pas et ce n’est pas non plus la compétence du président de l’état d’ISRAEL de présenter ou même de proposer une réforme judiciare, celle-ci doit se faire à l’interieur du parlement la knesset.
Le plus grave dans la situation pésente c’est que le président n’est plus imparcial, il prend clairement et ouvertement le parti de l’opposition,
Sa proposition de certaines modifications en relation au fontionnement actuel de la cour suprême, c’est comme BLANC BONNET et BONNET BLANC. (15% de modifications).
Le plus grave íl prépare le terrain en donnant force en continuant à encourager l’opposition qui est déja chauffée à blanc pour une si possible guerre civile ?
Demain bien entendu les responsables seront ceux qui ont gagné les élections présentes.
ATTENTION LA PRÉSIDENCE C’EST PAS WALL STREET
Ha ! Enfin ! Tous les commentaires unanimes pour convenir que, comme les gôchiottes, HERZOG ne veut rien changer !
Où sont passés les trolls ?