Sabra mariée à un olé de France, Hélène Mazouz est mère de six enfants. Elle dirige depuis plusieurs années l’un des groupes les plus importants du Likoud : « les Français du Likoud ». Membre de la commission électorale de la Knesset centrale, elle était à la tête du Lobby francophone à la vingtième Knesset, et elle a géré la campagne du Likoud pour la communauté française en Israël lors des dernières campagnes électorales. C’est l’une des femmes les plus influentes du Likoud.
PROPOS RECUEILLIS PAR AVRAHAM AZOULAY
LPH New. Hélène Mazouz, comment faites-vous pour mener de front votre carrière politique et l’éducation de six enfants ?
Helen Mazouz. Tout d’abord, il faut aimer ce que l’on fait. J’aime évidemment ma famille, mais aussi mes activités en politique. Il y a quinze ans, lors du retrait de Gaza, la jeune fille que j’étais a été très touchée par les images que la télévision en donnait. J’ai vite compris que si je voulais changer les choses dans le pays, je devais entrer en politique. À l’âge de 18 ans, j’ai donc rejoint le Likoud. Assez rapidement, je me suis intéressée aux besoins de la communauté française et aux problèmes d’intégration.
Pourquoi les Français vous ont-ils intéressée en particulier ?
H.M. Je suis certes une sabra, mais aujourd’hui j’ai l’impression de faire partie de la communauté française.
Mon mari a fait son alya de France, il y a encore sa famille – et moi, celle de mon père –, il parle en français avec nos enfants, tous nos amis sont francophones. C’est donc assez naturellement que mon activité politique s’est tournée vers eux.
Beaucoup d’olim de France ont le sentiment d’être des citoyens de seconde zone aux yeux des politiciens et que leurs problèmes n’intéressent pas les partis. Même au Likoud, il n’y a pas un seul
Français sur la liste. Comment expliquez-vous cela ?
H.M. Au Likoud, mieux qu’un représentant sur la liste, nous avons une très grande équipe de militants francophones. Certains sont membres du centre du Likoud, d’autres occupent des postes haut placés… Au Likoud, contrairement à la majorité des autres partis, il y a des primaires. Jusqu’à présent, on n’a pas encore eu un candidat sérieux, capable de changer la donne, issu de la communauté française. Mais nous ne sommes pas loin du jour où cela pourra être le cas.
Vous êtes depuis longtemps au Likoud : ne pourriez-vous pas en être la représentante pour les francophones ?
H.M. Je pense que la communauté française a besoin d’être représentée, et je le fais du mieux que je peux, même sans être députée. Ce n’est pas nécessaire pour avoir de l’influence.
Mais pourquoi, alors, ne pas vous présenter ? Beaucoup de gens vous suivent sur les réseaux sociaux…
H.M. Oui, j’ai de l’influence, et du soutien. Lors des dernières primaires du Likoud, j’étais enceinte : j’avais donc des raisons personnelles. Mais tout vient en son temps. Ce qui est important, c’est l’activité politique. Il n’est pas obligatoire d’être sur le devant de la scène pour changer les choses.
Parfois, les députés sont soumis à la discipline parlementaire. En tant que personne privée, je travaille avec beaucoup de députés, parfois même avec le Premier ministre.
Comment êtes-vous considérée dans le monde politique ?…
Le Likoud, Shass également sont plein de bonnes intentions envers les français avant les élections.
C’est ainsi depuis les nombreuses élections qui se sont passées récemment.
Une fois que les élections sont passées on ne voit STRICTEMENT rien même de minime envers les français. Un simple exemple, la plupart des services gouvernementaux proposent plusieurs langues dont l’arabe. Le français n’est jamais proposé ! Pourtant ce ne serait si difficile de traduire les choses les plus importantes en français.
Conclusion que j’ai tirée depuis mon alyah ne pas voter Likoud, ni Shass, mais un parti de droite.
Aujourd’hui d’ailleurs on a le choix.
Israël est le pays le + avancé du monde au point de vue technologie et il suffit d’installer des programmes de traductions dans les langues importantes( français, anglais…) dans les ordinateurs de toutes les institutions du pays (kupot holim , Bituah Leumi, assurances, banques, …) pour faciliter la vie des olims mais
aucune personne politique ne veut se bouger pour agir dans ce sens, c’est lamentable!
Madame, vous avez entièrement raison. on facilite la vie aux Russes et aux arabes .mais , pour les francophones rien. quand on a certains âge et vivant seul vous êtes foutus. et surtout, dans les locations d’appartements. avec une retraite de 1000 € et sans aide c’est difficile de s’en sortir hélas ! … l’ornona dans un appartement partagé et de 30% =380₪ +loyer 2600₪ + l’électricité +vaad +Gaz =00000