Ce premier jour de l’année civile est synonyme d’une vague d’augmentation des prix qui se fera sentir dans tous les ménages israéliens.
En effet, à compter d’aujourd’hui, l’électricité va augmenter de 8.2%, l’eau de 3.5%, la taxe d’habitation de 1.4% et l’essence de 9 agorot le litre. A cela s’ajoutent toutes les hausses de prix des grandes marques de l’industrie alimentaire et pour certains la hausse des loyers.
Et ce n’est pas fini: dans la journée, la banque d’Israël doit annoncer une nouvelle augmentation du taux d’intérêt de 0.25 ou 0.5%, ce qui signifie que les remboursements de prêts immobiliers seront aussi plus chers.
Ces augmentations entrainent les consommateurs israéliens dans une spirale infernale puisque les prix de l’énergie et de l’eau obligent les grandes mais aussi les petites entreprises à augmenter leurs tarifs, ce qui se réperctute sur le prix final payé par le consommateur.
Les yeux se tournent vers le nouveau gouvernement, en particulier vers le Premier ministre Binyamin Netanyahou et le ministre des Finances, Betsalel Smotrich, espérant qu’ils apportent une solution à ce qui devient de plus en plus difficile à gérer pour les ménages israéliens.
Les accords de coalition font référence à cette problématique et promettent une action pour geler les »facteurs d’inflation », à savoir les prix de l’électricité, de l’eau et de la taxe d’habitation. Il est également écrit qu’un gel de l’augmentation de l’essence sera étudié.
Smotrich a déjà rencontré le président du syndicat des entrepreneurs. Ce dernier s’est dit optimiste à l’issue de leur entretien: »Nous avons un ministre attentif au secteur privé, aux entreprises et qui veut travailler en coopération avec nous. Les choses semblent aller dans la bonne direction et nous sommes d’accord sur 90% des sujets. Le fait qu’il ait manifesté sa volonté de travailler avec nous est un message important envoyé au marché israélien », a déclaré le président Ron Tomer.
Le ministère des Finances a déjà tracé les grandes lignes de son action dans les semaines qui arrivent, à savoir distribution de bons d’achat alimentaires aux plus démunis, remises fiscales augmentées pour les bas salaires, ajout de points de bonus fiscal pour la classe moyenne, augmentation du salaire des soldats de 20% et allègement des frais pour les structures de gardes d’enfants entre 0 et 3 ans.
Ce programme devrait être inclus dans le budget 2023 qui sera voté d’ici un mois et demi.
Concernant l’immobilier, après une augmentation de 20% des prix pendant l’année 2022, les trois principales banques – Hapoalim, Leumi, Discount – font des pronostics optimistes pour 2023.
Selon ces prévisions, les prix de l’immobilier vont stagner puis diminuer. Pour appuyer cette affirmation, les banques se fondent sur deux données: l’augmentation importante du nombre de constructions entamées en 2022 ajoutées à celles qui ont pu se finir après un retard accusé pendant la crise du Corona et parallèlement la baisse continue de la demande pendant l’année qui vient de s’écouler, surtout liée à la hausse du taux d’intérêt qui devrait se poursuivre pour atteindre les 4%. Ajoutons à cela aussi, la demande moins importante de la part des investisseurs depuis l’application d’une taxe conséquente à l’achat à partir du troisième appartement.
En grand économiste, Smotrich, comme dans les années d’occupation par les Nazis, optent pour des bons d’achat au lieu de valoriser les prestations. C’est pas nouveau, dans toutes les théocraties, on gère la paupérisation par des mesures conjoncturelles et non pas structurelles ! Quelle incompétence… ! Arié Deri pourra aussi y aller de sa misérable aide alimentaire pour récolter les voix de la plèbe, qui déconnectée du milieu économique se satisfait d’une mendicité qui ne porte pas son nom…Affligeant, honteux !