Le directeur de l’autorité égyptienne pour l’investissement Mohamed Khadir a annoncé en août la hausse des investissements étrangers en Égypte à hauteur de 7 milliards de dollars pour l’année 2016 contre 6,4 milliards de dollars en 2015. Les israéliens souhaitent investir en Egypte, malgré une relation économique binationale en dents de scie.
Les relations entre l’Égypte et Israël sont des relations internationales s’exerçant entre la République arabe d’Égypte et l’État d’Israël. L’état de guerre entre les deux pays qui remonte à la guerre israélo-arabe de 1948-1949 s’est achevé en 1979 avec la signature du traité de paix israélo-égyptien, un an après les accords de Camp David. Israël a affiché son soutien au coup d’État du 3 juillet 2013, et a utilisé son influence sur les États-Unis pour éviter des sanctions à l’Égypte.
En 2016, on assiste à un réchauffement relatif des relations entre Israël et l’Égypte, avec notamment la réouverture des ambassades, des échanges de prisonnier, et des accords militaires.
Selon l’Israel Export & International Cooperation Institut, 117 entreprises israéliennes ont exporté leurs produits en Égypte en 2015 pour un montant total de 236 millions de dollars US.
SELON LE POINT (1) . “Plus de cinq ans après la révolte de 2011 qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir, l’économie reste affectée par l’instabilité politique et les violences qui ont chassé les investisseurs étrangers. Il est donc urgent pour le pays d’améliorer les perspectives d’investissement. Le gouvernement égyptien vise à mobiliser des investissements étrangers directs d’une valeur de 10 milliards de dollars pour 2016. Depuis plusieurs mois, l’économie égyptienne est frappée de plein fouet par une baisse des rentrées de devises étrangères sur fond de chute du tourisme et d’un ralentissement des revenus tirés du canal de Suez. Mi-mars, la Banque centrale a dû dévaluer de près de 15 % sa monnaie pour tenter d’amortir ces chocs.
L’Égypte escompte aussi qu’un prêt de 12 milliards de dollars (10,75 milliards d’euros) du FMI lui permettra de relancer son économie, mais en échange les autorités devront adopter des réformes draconiennes ignorées durant des décennies pour éviter la grogne sociale. Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) doit encore avaliser “dans les prochaines semaines” un accord préliminaire annoncé jeudi au Caire, pour un prêt s’étalant sur trois ans. En contrepartie, les autorités devront toutefois dévaluer la livre et réduire les coûteuses subventions publiques des dépenses du gouvernement, selon le ministère des Finances – allouées entre autres à l’électricité et à l’essence. “Toutes les décisions difficiles que beaucoup ont eu peur de prendre au fil des dernières années, je n’hésiterai pas une seconde à les prendre”, a mis en garde le 13 août dernier le président Abdel Fattah al-Sissi”.
Source: (1) http://afrique.lepoint.fr/economie/l-egypte-se-cherche-un-nouveau-cap-economique-18-08-2016-2062116_2258.php