L’une des anomalies qui caractérisent Israël va peut-être trouver son épilogue. Le Registre du Commerce et des Sociétés a publié son verdict quant au théâtre Al-Midan de Haïfa suite à une plainte déposée par l’organisation Almagor qui représente des familles endeuillées par le terrorisme. Après une enquête approfondie et un rapport accablant, le Registre du Commerce et des Sociétés recommande la fermeture de cet établissement “culturel” qui est en fait le cadre d’activités soutenant le terrorisme sous couvert de “culture”. Le dossier est maintenant dans les mains du ministère de la Justice.
On se souvient du scandale provoqué par la représentation dans cet établissement d’une pièce qui présentait sous un jour favorable la vie du terroriste Walid Daqa, qui avait enlevé et assassiné le soldat Moshé Tamam hy”d en 1984. Comble de toupet, cette pièce avait été jouée lors de la “journée de solidarité avec les prisonniers” (terroristes) marquée par l’Autorité Palestinienne.
Depuis lors, la famille de Moshé Tamam hy”d a mené un combat pour la fermeture du théâtre et l’interdiction de jouer la pièce ailleurs, aidée d’associations telles qu’Almagor. Yossi Tzur, qui a perdu son fils Assaf hy”d dans un attentat contre un bus à Haïfa en 2013, fait partie d’Almagor et il s’est félicité de la décision du Registre du Commerce et des Sociétés, rappelant que la pièce “Hazeman Hamagbil” n’avait été que l’un des nombreux exemples du soutien que l’association Al-Midan et le théâtre du même nom apportent depuis des années au terrorisme.
Il a confié que la pièce basée sur le journal de Wali Daqa n’avait été que la goutte qui a fait déborder le vase et déclenché l’ouverture de l’enquête qui a montré que l’antisionisme et le soutien au terrorisme anti-juif étaient monnaie courante deouis longtemps dans ce théâtre arabe israélien. Certaines représentations ou activités faisaient notamment l’éloge de Bachar El-Assad, du Hezbollah ou encore du chef terroriste George Habache chef historique du FPLP. Il était également courant que des membres des partis Hadash et Balad viennent assister à des activités.
Habitant de Haïfa, Yossi Tzur a exprimé sa crainte que sa ville ne soit devenue aujourd’hui un lieu où les partisans du terrorisme se sentent à l’aise. Et il a rappelé d’autres anomalies qui se déroulent dans sa ville, notamment la volonté de la mairesse Einat Kalish-Rotem de nommer un activiste antisioniste notoire comme son bras droit. Les réactions d’indignations ainsi que le refus de l’intéressé de se démarquer de toutes ses déclarations passées avaient forcé la mairesse à faire marche arrière.
Rien n’est encore fait, car on sait qu’il y a toujours en dernier ressort la Cour suprême qui a souvent sauvé des ennemis d’Israël en invoquant la sacro-sainte liberté d’expression.
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Photo Wikipedia
Les islamo-gauchistes européens et surtout de Françarabia vont crier à la censure.
En Israel, on n’achète pas la Paix Sociale, et heureusement.