Dernière minute (17h00): la Cour suprême vient d’annoncer qu’elle reporte finalement de deux semaines la destruction de la synagogue à la demande de la police « en raison de la situation extrêmement tendue dans la communauté ».
A la veille de la destruction prévue de la synagogue Ayelet Hashahar à Guivat Zeev, des centaines de jeunes ont investi les lieux et se sont barricadés à l’intérieur afin d’empêcher les bulldozers d’entrer en action mercredi. La tension est à son comble depuis que la présidente de la Cour suprême Myriam Naor a refusé de reporter une nouvelle fois la destruction comme le demandait la police.
La colère est d’autant plus grande que les fidèles de la communauté comparent l’attitude de la Cour suprême dans ce cas avec celle qu’elle adopte envers les maisons de terroristes. L’un des responsables de la synagogue, très en colère, a déclaré que « jamais l’Etat n’oserait détruire une mosquée ». Mais les doigts accusateurs se dirigent surtout vers l’organisation juive anti-israélienne Yesh Din qui est à l’origine de la procédure et qui défend une famille arabe palestinienne qui revendique la propriété de la parcelle sur laquelle est construite la synagogue.
Aryeh Binyamin, animateur de la synagogue a présenté à Aroutz 7 les documents officiels de l’acquisition du terrain il y a quinze ans. Ce n’est que huit ans plus tard que Yesh Din est venu contester la validité du contrat et exige que la synagogue soit détruite et le terrain « restitué à son propriétaire légitime ». Ce « propriétaire légitime », précise Aryeh Binyamin, ne sait même pas où se trouve cette parcelle sur la carte et lorsqu’il lui a été demandé ce qu’il y avait dessus, il a répondu « rien »!
Il est donc clair qu’il s’agit d’une nouvelle tentative de l’extrême gauche israélienne de faire chasser coûte que coûte des Juifs de chez eux, même si c’est au prix de la destruction d’une synagogue.
Photo Yonatan Sindel / Flash 90