La grève des pouvoirs locaux n’a pas pu être évitée. Pourtant, des efforts ont été déployés toute la nuit pour tenter de régler la crise mais ils n’ont pas abouti. Des discussions ont eu lieu dans les bureaux du Premier ministre mais aucun accord n’a pu être conclu entre les protagonistes. A 6 heures du matin, les services municipaux de toutes les villes d’Israël ont été interrompus.
Les écoles et les jardins d’enfants n’ont donc pas ouvert leurs portes sauf dans quelques villes où les cours ont eu lieu normalement : c’était le cas à Nahariya, Kiriat Ata, Jérusalem, Carmiel, et au conseil régional d’Eshkol.
Le ministre des Finances Moshé Kahlon a publié un communiqué en son nom et au nom de Binyamin Netanyahou pour dire qu’ils n’avaient pas accepté de modifier le cadre budgétaire comme l’exigeaient les représentants des collectivités locales. Il y est précisé notamment : « Les représentants du gouvernement ont fait tout leur possible pour éviter la grève prévue afin que les petits Israéliens puissent aller à l’école et dans les jardins d’enfants ».
De leur côté, les délégués des pouvoirs locaux ont reproché aux représentants du gouvernement d’être restés campés sur leurs positions’ et de n’avoir accepté de prendre aucune décision qui auraient permis de préserver les budgets de base de plus de 190 municipalités d’Israël.