L’incitation grossière contre le Premier ministre Binyamin Netanyahou a franchi une nouvelle limite avec un post publié sur Facebook par le chanteur-compositeur Ephraïm Shamir : « Il faut éliminer le psychopathe de la rue Balfour, sa femme qui est une p**** dérangée ainsi que son fils de p**** parasite et répugnant ». Un peu plus tard, il a remplacé « éliminer » par « chasser », sans doute de crainte d’être poursuivi pour incitation à la haine. Mais le mal est fait.
Face aux nombreuses réactions, Ephraïm Shamir a pris les gens pour des idiots en déclarant que son post ne visait pas un « dictateur spécifique » (sic). Il a rajouté que ces mots constituent le début d’un nouveau chant qu’il va composer contre la dictature qui selon lui règne en Israël.
Sur Facebook, le Premier ministre a annoncé qu’il allait porter plainte contre le chanteur-compositeur : « L’incitation venant de la gauche ne connaît pas de limites. Voici ce qu’a écrit Ephraïm Shamir et personne ne condamne. Je vais porter plainte ».
Après un poste aussi nauséabond, un étrange silence règne dans le camp qui a constamment le mot « incitation » à la bouche.
Photo Yossi Zeliger / Flash 90