Déjà très bas dans les sondages pour l’aptitude à occuper le poste de Premier ministre, Itshak Herzog ne se sera sans doute pas rajouté des points après sa dernière déclaration faite sur la chaîne Aroutz 2: “Si Binyamin Netanyahou n’était pas Premier ministre, jamais cette vague de terrorisme n’aurait eu lieu”. Pour quelqu’un qui a soutenu les accords d’Oslo, responsables de la situation sécuritaire et politique que vit Israël depuis vingt ans, il aurait mieux valu que le président travailliste évite ce genre de propos.
Evoquant ensuite son plan de “solution provisoire” du conflit israélo-palestinien, Itshak Herzog a tiré dans tous les sens: “Netanyahou, Benett, Lapid, Gal-On et Lieberman mentent à la population. Si nous ne nous séparons pas totalement des Arabes palestiniens, nous nous retrouverons dans un Etat judéo-arabe sans aucune solution”. Il a affirmé que “70% des israéliens soutiennent son plan de séparation” et que “l’Etat palestinien ne verra pas le jour tant que Binyamin Netanyahou et Abou Mazen seront au pouvoir”.
Itshak Herzog a également évoqué les tensions croissantes au sein de son parti: “Tout leader de parti démocratique sait que des forces agissent au sein de sa formation, ouvertement ou en coulisses, pour le remplacer, mais je n’ai pas peur”. Il a égratigné Shelly Yehimovich, extrêmement critique envers lui, en disant: “Il est très facile d’être assis sur une tribune et de distribuer des notes”.
Photo Miriam Alster / Flash 90