Le processus d’obtention d’une licence d’exercice en Israël commencera pour les personnes ayant ouvert un dossier d’Alya avant même leur arrivée en Israël. Les Olim pourront travailler dans leur profession dès leur arrivée en Israël avec des “licences temporaires”. Le temps nécessaire à l’évaluation et à la reconnaissance des diplômes académiques obtenus à l’étranger par les Olim sera accéléré et raccourci. Le ministre Sofer : “L’intégration des Olim sur le marché de l’emploi aidera les Olim à s’intégrer plus facilement et renforcera l’économie israélienne”.
Le gouvernement israélien a approuvé la proposition du ministre de l’Alya et de l’Intégration, Ofir Sofer, aujourd’hui (dimanche 4 août) – une décision sans précédent pour lever les obstacles à l’emploi des nouveaux Olim. La décision concerne la suppression des barrières à l’obtention d’une licence d’exercice et l’encouragement de l’embauche des Olim dans le but de promouvoir l’emploi des Olim et ainsi encourager l’Alya en Israël.
La décision devrait affecter des dizaines de milliers d’Olim chaque année. Le bénéfice pour le trésor public résultant de la réduction des procédures bureaucratiques sera d’au moins 1,5 milliard de shekels sur 10 ans et devrait encourager davantage les Olim des pays développés à faire leur Alya en Israël.
Chaque année, environ 10 000 Olim arrivent en Israël et travaillent dans des domaines nécessitant une licence d’exercice. Malgré le fait que beaucoup de ces Olim viennent de pays développés et sont des professionnels hautement qualifiés, ils sont soumis à des procédures de certification complexes qui prennent beaucoup de temps. La décision du gouvernement devrait réduire considérablement la durée d’obtention d’une licence d’exercice et développer l’économie israélienne.
Ces décisions importantes ont été prises face aux manifestations d’antisémitisme dans le monde, en particulier depuis le déclenchement de la guerre “Épées de fer”, l’anticipation d’une Alya significative des pays occidentaux qui inclura de nombreux Olim qualifiés ainsi que des professionnels nécessitant une reconnaissance de leur licence d’exercice. Ceci accélère le besoin d’améliorer les procédures de certification afin de permettre une intégration rapide des Olim sur le marché du travail. Outre l’intérêt national d’intégrer les Juifs de manière respectueuse qui leur permettra d’exercer leur profession, une intégration efficace de vagues d’Alya aura un lien positif avec la productivité du travail dans l’économie, comme l’ont montré plusieurs études économiques qui ont examiné la question.
Suite aux décisions gouvernementales précédentes et à la décision gouvernementale n° 932 du 27 septembre 2023 du ministre de l’Alya et de l’Intégration, Ofir Sofer, concernant la suppression des obstacles bureaucratiques et réglementaires dans les procédures de certification, et afin d’aider les Olim à réaliser leur potentiel professionnel tout en promouvant leur intégration dans les professions demandées sur le marché du travail israélien.
Points principaux de la décision gouvernementale :
- Procédure de certification avant l’Alya : Tous les ministères du gouvernement permettront aux personnes ouvrant des dossiers d’Alya de soumettre des demandes de licence d’exercice professionnelle alors qu’il se trouvent à l’étranger et de recevoir une autorisation de principe conditionnée à leur Alya en Israël. Ce processus sera mis en place à partir du 1er octobre 2024.
- Amendements législatifs : Le cabinet de l’Alya et de l’Intégration, dirigé par le ministre de l’Alya, promouvra des amendements législatifs en partenariat avec le ministre de la Justice, afin de faciliter l’obtention de licences d’exercices dans les professions règlementées.
- Réduction du temps de reconnaissance des diplômes universitaires : Le ministère de l’Alya et de l’Intégration sera habilité à reconnaître la formation académique des Olim, ce qui réduira considérablement le processus. Cette procédure commencera à partir 1er janvier 2025.
- Centre de licences d’exercice unifié : Un centre gouvernemental sera établi pour centraliser toutes les informations sur les procédures de certification et les exigences pour obtenir des licences dans les différentes professions, y compris un portail et une application en différentes langues. Le centre sera établi d’ici le 1er janvier 2025.
Le ministre de l’Alya et de l’Intégration, Ofir Sofer, a remercié le Premier ministre et les ministres pour leur aide dans l’adoption de la décision : “C’est une décision révolutionnaire et très importante pour les Olim Hadashim. L’intégration des Olim sur le marché de l’emploi et dans les professions certifiées en particulier aidera les Olim à s’intégrer plus facilement et contribuera grandement à renforcer l’économie israélienne et à renforcer les moteurs de croissance. Nous continuons à travailler dur pour encourager les Juifs à venir en Israël et à fournir une aide étendue dans tous les domaines. J’appelle le public israélien à accueillir les Olim à bras ouverts. Ils font leur Alya maintenant et veulent se sentir partie intégrante du public israélien”.
“Selon les données du ministère de l’Alya et de l’Intégration et du Bureau central des statistiques, environ 25% des Olim en Israël venant des pays occidentaux exercent des professions nécessitant une licence d’exercice, et apportent avec eux des capacités et des compétences qui enrichissent l’ensemble de la société israélienne”, note Avihay Kahana, directeur général du ministère de l’Alya et de l’Intégration. “Des études indiquent qu’il existe une corrélation positive statistiquement significative, entre des vagues d’Alya importantes, comme la vague d’Alya actuelle en Israël, et une amélioration de 1% de la productivité du travail dans le pays d’accueil. En plus de leur contribution économique, l’Alya d’Olim exerçant des professions certifiées telles que la médecine, la pharmacie et la physiothérapie, peut avoir un impact positif sur le bien-être public en diminuant la pénurie existante dans le secteur public de titulaires de licences dans ces professions”.
Le directeur général du ministère de l’Alya et de l’Intégration a ajouté : “L’étude que nous avons menée au ministère a montré que les obstacles réglementaires et bureaucratiques auxquels sont confrontés les Olim sont parmi les plus élevés au monde. De nombreux professionnels peuvent aujourd’hui passer facilement de la France à l’Angleterre, ou de l’Allemagne aux Pays-Bas, mais lorsqu’ils font leur Alya en Israël, ils doivent parfois passer par de nombreuses étapes qui ne sont pas vraiment justifiées. Le processus d’obtention de la licence d’exercice prend en moyenne entre un an et demi et deux ans. Cela rend très difficile pour les Olim en Israël, de gagner leur vie dignement, c’est également une perte pour le trésor public et cela se produit aussi avec des professions qui manquent beaucoup sur le marché”.
Un dizaine de paragraphe pour ne rien dire.
En effet aucun des métiers concernés cités
Pour réussir son aliya il faut absolument être membre ou affiliés à une organisation ou association de juifs de France en Israël qui aura le pouvoir de vous aider et vous conseiller dans toutes les démarches administratives qui vous ėvitrons les inombrables tracasseries. Il faut que l’ėtat construit des appartements pour ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter un appartement a loyer modéré, car l’achat d’un appartement et hors de prix. Pour une personne seule ou en famille qui font leurs Aliya sans aides des associations c’est souvent l’échec.
Voilà une décision positive et intelligente.
Il était temps d’encourager les olims au lieu de leur mettre des barrières inutiles, qui étaient un véritable gâchis de compétence pour le pays.
MAGNIFIQUE !
TRES BELLE DÉCISION DE NOTRE GOUVERNEMENT !
Réponse à l’article du journal LPH
Il est crucial de remettre en question les déclarations de certains politiciens et de considérer la réalité des Olim, notamment des Français en Israël. En tant qu’Olim de France depuis neuf ans, je peux témoigner de la dissonance flagrante entre les promesses gouvernementales et la réalité sur le terrain.
L’article de LPH INFO mentionne des efforts sans précédent pour faciliter l’intégration des Olim dans le marché de l’emploi israélien. Cependant, pour de nombreux Français, la réalité est bien différente. Nombre d’entre nous se retrouvent confinés à des emplois de téléopérateurs pour des entreprises françaises, faute de meilleures opportunités locales. Les promesses d’accélération des procédures de reconnaissance des diplômes et d’obtention de licences professionnelles ne se traduisent pas en résultats concrets pour beaucoup d’entre nous.
Plusieurs études et rapports soulignent les défis que rencontrent les Olim français. Selon l’Institut Français des Relations Internationales (IFRI), malgré une augmentation des départs en raison de l’antisémitisme en France, beaucoup d’Olim sont confrontés à des obstacles bureaucratiques et à des difficultés d’intégration professionnelles significatives (The Times of Israël) (IFRI).
Les Obstacles Systémiques
Il est également important de noter que le système judiciaire, le rôle des avocats et le pouvoir des banques en Israël représentent des défis supplémentaires pour les Olim, surtout pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue, même après des décennies. Le pouvoir accordé aux avocats est démesuré. Par exemple, une simple dette de 100 NIS à une compagnie de téléphone peut entraîner votre arrestation à l’aéroport, vous empêchant de rentrer en France même si un parent proche est en train de mourir.
Cette situation est intolérable et doit être adressée. Le système actuel ne laisse pratiquement aucune chance aux Olim qui ne parlent pas couramment l’hébreu, exacerbant leur vulnérabilité et leur sentiment d’isolement. Les conséquences de cette bureaucratie excessive et du pouvoir des avocats sont non seulement financières mais aussi émotionnelles, affectant gravement la qualité de vie et le bien-être des nouveaux arrivants.
L’Impact sur les Familles
L’intégration en Israël est souvent décrite comme une “chimère” et un “chant des sirènes”. Les acteurs politiques et économiques ne sont pas directement touchés par ces difficultés, ce qui explique peut-être pourquoi ils continuent de peindre un tableau si optimiste et éloigné de la réalité.
Les jeunes, après avoir terminé leur service militaire, expriment souvent le désir de retourner en France. Ils trouvent que les perspectives en Israël ne sont pas à la hauteur de ce qu’ils espéraient, ce qui constitue un échec majeur pour l’objectif de l’Alya. Pour de nombreux professionnels qualifiés, les promesses d’une intégration rapide et facile sont loin d’être tenues, créant un sentiment d’échec et de désillusion parmi les Olim.
Un Appel à l’Amélioration
En résumé, bien que l’initiative du gouvernement puisse sembler prometteuse sur le papier, la réalité vécue par les Olim, notamment les Français, raconte une toute autre histoire. Il est impératif d’aborder cette question avec pragmatisme et de mettre en place des mesures véritablement efficaces pour soutenir les nouveaux arrivants. En soulignant ces défis, je ne cherche pas à décourager l’Alya, mais plutôt à plaider pour une amélioration nécessaire du système. Il est impératif que ces questions ne restent pas taboues sous prétexte de protéger une image idéalisée. Nous avons cru aux promesses et à la mission sacrée de faire notre Alya, mais la réalité nous a souvent laissés déçus et désillusionnés.
La reconnaissance de ces problèmes et la mise en place de réformes significatives sont essentielles pour garantir une intégration réussie et digne des Olim en Israël. En partageant ces expériences, nous espérons sensibiliser et encourager un changement positif pour les générations futures d’Olim.
Cordialement,
Un Olim de haut rang déçu