Le parti Bleu-Blanc affirme depuis des mois qu’en aucun cas il ne siégera dans un gouvernement d’union nationale avec Binyamin Netanyahou. Au lendemain des élections, une voix discordante se fait déjà entendre, Orit Farkash-Hacohen a déclaré sur Galei Tsahal qu’elle n’exclut pas un gouvernement d’union sous la direction de Binyamin Netanyahou. Bleu-Blanc se trouve dans une situation de dilemme: si le bloc de de droite n’arrive pas à atteindre les 60-61 sièges, le parti de Benny Gantz aura du mal à expliquer à la nation qu’il préfère aller vers une 4e élection plutôt que de tenter un gouvernement d’union nationale avec Binyamin Netanyahou. Lundi soir, le député David (Doudi) Amsallem indiquait déjà que tous les partis de l’opposition (Liste arabe unifiée exclue) seraient vues par la population comme responsables si elles refusaient de rejoindre un gouvernement d’union au cas où ce serait la seule option face à de nouvelles élections.
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