Les commentaires médiatiques et politiques sur les deux derniers massacres survenus aux États-Unis l’un à El Paso, l’autre à Dayton méritaient assurément un article. Ils montrent, une fois encore, la différence de traitement entre le terrorisme islamique et ce qu’on peut appeler le terrorisme occidental. On peut, pour caractériser géométriquement cette différence de traitement, évoquer une absence complète de parallélisme des formes. Si on veut à présent caractériser moralement cette dissymétrie, on pourrait la nommer injustice.
Lorsqu’il s’agit d’un acte de terrorisme islamique, l’attention principale et réflexe du système médiatique est de ne pas commettre un amalgame entre l’auteur musulman des faits, ses coreligionnaires, sa religion et plus largement l’islam coranique. Cette intention louable est, la plupart du temps, inutile car l’ensemble des journaux se gardent bien d’amalgamer djihadistes et musulmans ou arabes. Il n’empêche, par une sorte de surmoi lexical étrange, et sans doute critiquable, les responsables politiques se gardent la plupart du temps d’accoler l’épithète islamique ou même islamiste au terrorisme sanglant se réclamant du prophète. Au milieu de l’horreur et malgré la colère populaire, certains responsables politiques ont cru devoir s’essayer à des explications économiques ou sociologiques pour tenter d’expliquer l’inexplicable. C’est ainsi par exemple que le premier ministre de l’époque, Manuel Valls, pourtant l’un de ceux le moins prisonnier du conformisme frileux, avait cru devoir évoquer un «apartheid social et ethnique» dans les banlieues françaises.
Lors des attentats sanglants en France, commis la plupart du temps par des étrangers ou des individus issus de l’immigration, il n’est pas venu à l’idée des journaux ou de l’ensemble des partis politiques, mêmes les plus à droite, de considérer François Hollande comme ayant une responsabilité indirecte dans ces attentats, quand bien même sa politique migratoire était critiquée pour sa faiblesse ou son inefficacité.
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Me Gilles-William Goldnadel
Toute la terre le sait (ce que dit Mr Goldnadel) même les médias qui refusent de faire le distinguo.
Alors pourquoi ces médias ne font-ils la distinction? L’intérêt financier est au dessus de la morale et Mr Goldnadel devrait le savoir que ma;heureusement l’argent ou “intérêt” est au dessus de toutes les valeurs humaines, au moins pour ces médias qui ne sont des médias que de nom et qui ont depuis très longtemps perdu leur crédibilité.
Ces mêmes médias aurait pu prendre Hitler pour un saint: je ne serais pas plus étonné.
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Les médias de Gauche, et l’ensemble de la Gauche française et internationale font une confusion en assimilant les Islamistes à un prolétariat de substitution (l ancien prolétariat ouvrier s etant transformé en classe moyenne tertiaire). De ce fait ils les victimisent, protègent leurs agissements violents et intolérants, et méconnaissent les objectifs de l Islam politique qui avance masqué, avec la complicité naïve de la Gauche qui croit défendre des prolétaires victimes d injustices sociales, mais en réalité accompagne sans le savoir, l instauration de la Charia dans le monde. La responsabilité historique de ces pseudo- gauches est lourde quand à la société régressive qu ils sont en train de favoriser et que pourraient subir les générations futures. Clémentine Autin qui se prétend féministe est paradoxalement l alliée d obscurantistes qui ont comme projet de soumettre les femmes à des lois ancestrales inégalitaires et violentes. Ce est qu en dépassant l’esprit partisan qu elle y verra plus clair dans ses propres contradictions et responsabilités dans les risques de recul de la démocratie.
Voir le très éclairant livre de Hamed Abdel-Samad, “Le fascisme islamique” qui analyse ce processus avec lucidité.
Pour autant, la violence d extrême droite n est pas justifiable et reste tout aussi inadmissible et inquiétante.