Un obus de mortier s’est abattu vendredi sur le Golan près de la frontière entre Israël et la Syrie. Il s’agit sans doute d’un tir lié aux combats qui opposent l’armée syrienne aux forces rebelles et qui se rapprochent de la zone frontalière. Peu après, Tsahal a mené une opération de représailles en visant un fortin appartenant à l’armée de Bachar El-Assad.
Après l’attaque de représailles, le porte-parole de Tsahal a publié le communiqué suivant: « Nous ne sommes pas partie prenante dans la guerre civile en Syrie mais nous continuerons à faire respecter l’accord de séparation des forces signé en 1974 ».
Comme il le fait avec le Hamas dans la bande de Gaza, Israël a averti depuis longtemps qu’il tient Bachar El-Assad pour responsable de tout glissement des combats en direction du territoire israélien. Cet avertissement est d’autant plus pertinent aujourd’hui que l’armée syrienne va probablement se retrouver le long de la frontière avec Israël après quelques années de contrôle de divers groupes rebelles.
Concernant l’afflux de réfugiés sur le Golan syrien, le Premier ministre Binyamin Netanyahou a rappelé qu’Israël est prêt à aider sur le plan humanitaire – ce qu’il fait – mais n’acceptera pas de faire entrer des réfugiés sur le territoire israélien.
Photo porte-parole Tsahal