Qui dit aujourd’hui Gaza, associe les mots “misère” et pauvreté” et surtout “condamnations internationales d’Israël”. Or, si la population de Gaza souffre, c’est essentiellement de la faute du Hamas qui l’utilise pour ses propres besoins.
L’organisation terroriste a notamment instauré un système fiscal extrêmement lourd et sophistiqué, fait d’impôts directs et indirects ainsi que de taxes diverses et multiples prélevées sur des produits de consommation ou sur des services. C’est ainsi par exemple que tout commerçant qui fait passer des marchandises depuis Israël doit payer diverses taxes, ou tout habitant de la bande de Gaza qui veut sortir du territoire doit d’abord avoir réglé toutes ses dettes, document officiel à l’appui. Dans le domaine de l’immobilier, le Hamas perçoit une taxe de 17% de la valeur de toute transaction immobilière!
Selon le Coordinateur des activités de Tsahal dans les Territoires, Yoav Mordekhaï, les recettes fiscales du Hamas s’élèvent à environ 100 millions de shekels par mois! Et la majeure part de cet argent est utilisée pour payer – souvent grassement – les salaires des fonctionnaires du Hamas et non pour le bien-être des habitants.
Parallèlement, le Hamas exerce de lourdes pressions ainsi que des menaces sur quiconque oserait protester contre ce joug fiscal parfois insoutenable. De rares manifestations ont eu lieu récemment, rapidement maîtrisées par le Hamas. L’une des conséquences de ces difficultés économiques est le ralliement de plus en plus d’habitants aux mouvements salafistes opposés au Hamas.
Et dans la communauté internationale, même si on est parfois conscient de ce problème, on continue à accuser Israël des difficultés que connaît la population de Gaza.
Photo Abed Rahim Khatib / Flash 90