Un appareil de l’armée de l’air a visé un groupe de trois terroristes qui s’apprêtaient à poser un engin piégé près de la clôture de sécurité au sud de la bande de Gaza. Tous les trois ont été éliminés. Les médias arabes palestiniens annoncent que « trois jeunes qui se trouvaient près de la clôture ont été tués par l’armée israélienne ». Selon des sources arabes, les trois terroristes appartenaient au Jihad Islamique, soutenu par l’Iran.
La grogne des habitants du sud atteint la droite israélienne
Des centaines d’habitants des localités du sud ont manifesté dimanche à la fois près de Sederot mais aussi le soir à Tel-Aviv, près de l’endroit où était réuni le cabinet de sécurité. Pour la première fois, la majorité des manifestants, parfois des familles entières, appartenaient à la droite israélienne, plus exactement au courant sioniste religieux. Aux cris de « Bibi réveille-toi! » ces habitants disaient exprimer leur « ras-le-bol » face à la situation incertaine et psychologiquement épuisante dans laquelle ils vivent depuis des mois, et qui est devenue une routine quotidienne, et demandaient à ce que le gouvernement y mette un terme. L’une des manifestantes a résumé la sentiment collectif en notant que c’est le Hamas et les autres organisations terroristes qui décident de leur vie au jour le jour. C’est eux qui décident quant il faut tirer, puis proclament un cessez-le-feu jusqu’au moment où ils souhaiteront recommencer.
Depuis le mois d’avril, les habitants de la bordure sont soumis à une pression psychologique énorme: alertes repétées, bruit des explosions de roquettes ou de missiles du Dôme de fer, avions qui fusent pour des représailles, fumée asphyxiante des pneus, champs ou forêts incendiés, à l’angoisse quotidienne d’une incursion terroriste ou d’une roquette qui s’abattrait sur leur maison mais aussi à l’incertitude face à l’attitude presque attentiste du gouvernement.
C’est la première fois que le Premier ministre se fait ainsi interpeller par des représentants de son électorat à propos de questions de sécurité. « Nous exigeons une réaction! », indiquaient des pancartes.
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