Une fois de plus, la situation des gazaouis serait catastrophique s’il fallait en accroire les échos renvoyés par des médias au service du quai d’Orsay, par des plumes journalistiques pro-palestiniennes du genre AFP ou des institutions du même acabit, exemple, le consulat de France à Jérusalem.
Le plus souvent il n’est question que dire, répéter et dénoncer le sort fait par Israël à ces « pauvres palestiniens », désespérés de ne jamais réussir à se libérer du joug de la misère, de la faim et du froid…
Voilà pour l’hiver.
Autre saison… Autre discours.
L’été est revenu avec toutes les activités estivales qui font des vacances un moment tout à fait privilégié…
Pourquoi les habitants de Gaza n’auraient pas les mêmes désirs ?
Pas de chance !
Depuis quelques mois justement, le monde en général (et Israël en particulier) subit un nombre inimaginable d’actes d’une violence inouïe à propos duquel il serait tout à fait déraisonnable de laisser circuler sans vérifications n’importe qui, et plus encore, des groupes de plusieurs centaines de manifestants ou ces 200 palestiniens « tous hommes d’affaires » selon leurs déclarations.
Et pourtant…
Et de les avoir vus manifester lundi devant l’un des terminaux israéliens « qui bouclent Gaza et de les avoir entendus dénoncer le retrait par Israël des permis de voyage cruciaux pour les investisseurs et les commerçants ». (Sic « constatations » de journalistes de l’AFP)
Et encore et encore, d’autres accusations venues d’autres voies, (d’autres voix ?) et plus particulièrement celles de la Banque Mondiale et de l’ONU qui dénoncent ce qu’ils appellent le refus de donner « ces sacro-saints laissez-passer, une bouffée d’oxygène cruciale pour l’économie de la bande de Gaza précipitée au bord du gouffre par le blocus imposé depuis 10 ans par Israël. » (Sic).
Et d’ajouter sans se rendre compte du paradoxe de telles critiques : « Le blocus aérien, maritime et terrestre a virtuellement tué toute exportation de la petite enclave coincée entre l’Egypte, Israël et la Méditerranée » !
L’Israël pourquoi pas !
Mais l’Egypte, ce pays arabe où vivent des frères musulmans les empêcherait de voyager, pis ne voudrait pas les accueillir ou seulement les laisser emprunter un de ses chemins pour s’en aller loin, loin, loin de là ?.
Et la Mer Méditerranée …
Comment imaginer qu’elle aussi puisse être l’alliée indéfectible d’un camp ennemi non islamiste ?
Il suffirait, par la force du verbe, d’en faire une inviolable barrière liquide conçue tout exprès pour empêcher ces constructeurs de tunnels piégés de prendre le large aussitôt après avoir fait sauter leurs explosifs !