Alors que l’on pensait que la droite française avançait en ordre serré vers l’élection présidentielle, contrairement à la gauche, l’ancienne ministre chiraquienne Michèle Alliot-Marie a annoncé qu’elle se présente à l’élection présidentielle. Elle a expliqué son retard dans l’annnonce par son refus des primaires: « Les primaires ne sont pas dans l’esprit de nos institutions. Le candidat issu d’un parti ne peut incarner l’unité nationale. Le Général de Gaulle ne serait jamais prêté à cet exercice ».
Michèle Alliot-Marie, « MAM », âgée de 70 ans a longtemps occupé une position centrale au RPR puis à l’UMP et occupé plusieurs postes ministériels sous François Mitterrand, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Son dernier poste fut ministre des Affaires étrangères, duquel elle dut démissionner fin 2011 prise dans une polémique pour avoir utilisé le jet privé d’un proche du dictateur tunisien Ben Ali. Depuis elle s’était fait relativement discrète.
Sa candidature risque de faire un peu d’ombre à François Fillon car les options de l’ancienne ministre sont plus proches de celles d’Alain Juppé que de François Fillon. La maire de Bordeaux, ainsi que plusieurs autres perdants de la primaire, risquent de la soutenir, ne serait-ce qu’en coulisses.
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Eh oui comme quoi il y a a droite aussi des fomenteurs imbeciles de division