Pour la première fois, un appel signé par plusieurs centaines de personnalités françaises a le courage de dénoncer le « nouvel antisémitisme » qui se développe sur le territoire français et à en désigner la cause: le radicalisme islamique et l’extrême gauche.aCe manifeste contre le « nouvel antisémitisme » a été rédigé par un collectif d’intellectuels, dont le journaliste et écrivain Philippe Val, ancien directeur de Charlie-Hebdo, et il a été signé par des personnalités politiques et religieuses, des chefs d’entreprises, des artistes, des philosophes, des écrivains et des journalistes. A part les signatures « classiques » telles que celle de Bernard-Henri Lévy ou Alain Finkielkraut, on y voit notamment celle de: Nicolas Sarkozy, Manuel Valls, Gérard Depardieu, Charles Aznavour, Françoise Hardy, Renaud, Michel Jonasz, Elisabeth Badinter, Eric-Emmanuel Schmitt, Michel Drucker ou Marc-Olivier Fogiel.
L’un des signataires, l’ancien ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux à déclaré: « On ne dénonce jamais assez l’antisémitisme (…) A l’évidence, il y a une évolution extrêmement dangereuse de notre société qui se traduit par cette succession de drames et de violences dans laquelle mettre, notamment, les morts de Sarah Halimi et Mireille Knoll (…) Il circule une rumeur, qui est peut-être fondée, et qui est que dans un département de la région parisienne, plus un seul enfant de confession juive ne peut fréquenter une école de la République. Le fait que ce soit colporté, affirmé, est extrêmement révélateur ».
Autre signataire, l’imam de Drancy, Hassan Chalgoumi, président de la Conférence des imams de France, qui a reconnu que cet antisémitisme a un rapport certain avec la radicalisation islamique.
Lorsqu’un Premier ministre à la tribune de l’Assemblée nationale déclare, sous les applaudissements de tout le pays, que la France sans les Juifs, ce n’est plus la France, il ne s’agit pas d’une belle phrase consolatrice mais d’un avertissement solennel : notre histoire européenne, et singulièrement française, pour des raisons géographiques, religieuses, philosophiques, juridiques, est profondément liée à des cultures diverses parmi lesquelles la pensée juive est déterminante. Dans notre histoire récente, onze Juifs viennent d’être assassinés – et certains torturés – parce que Juifs, par des islamistes radicaux.
Pourtant, la dénonciation de l’islamophobie – qui n’est pas le racisme anti-arabe à combattre – dissimule les chiffres du ministère de l’Intérieur : les Français juifs ont 25 fois plus de risques d’être agressés que leurs concitoyens musulmans. 10 % des citoyens juifs d’Ile-de-France – c’est-à-dire environ 50 000 personnes – ont récemment été contraints de déménager parce qu’ils n’étaient plus en sécurité dans certaines cités et parce que leurs enfants ne pouvaient plus fréquenter l’école de la République. Il s’agit d’une épuration ethnique à bas bruit au pays d’Émile Zola et de Clemenceau.
Pourquoi ce silence ? Parce que la radicalisation islamiste – et l’antisémitisme qu’il véhicule – est considérée exclusivement par une partie des élites françaises comme l’expression d’une révolte sociale, alors que le même phénomène s’observe dans des sociétés aussi différentes que le Danemark, l’Afghanistan, le Mali ou l’Allemagne… Parce qu’au vieil antisémitisme de l’extrême droite, s’ajoute l’antisémitisme d’une partie de la gauche radicale qui a trouvé dans l’antisionisme l’alibi pour transformer les bourreaux des Juifs en victimes de la société. Parce que la bassesse électorale calcule que le vote musulman est dix fois supérieur au vote juif.
Or à la marche blanche pour Mireille Knoll, il y avait des imams conscients que l’antisémitisme musulman est la plus grande menace qui pèse sur l’islam du XXIème siècle et sur le monde de paix et de liberté dans lequel ils ont choisi de vivre. Ils sont, pour la plupart, sous protection policière, ce qui en dit long sur la terreur que font régner les islamistes sur les musulmans de France.
En conséquence, nous demandons que les versets du Coran appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés d’obsolescence par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la Bible et l’antisémite catholique aboli par Vatican II, afin qu’aucun croyant ne puisse s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime.
Nous attendons de l’Islam de France qu’il ouvre la voie. Nous demandons que la lutte contre cette faillite démocratique qu’est l’antisémitisme devienne cause nationale avant qu’il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus la France. »
Il faut remercier les initiateurs de ce manifeste qui dit enfin les choses telles qu’elles sont, mais on ne peut que regretter l’absence de grands noms de la gauche française parmi les signataires, ce qui donne raison à cette phrase du manifeste: « …Parce que la bassesse électorale calcule que le vote musulman est dix fois supérieur au vote juif ».
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Ça va pas plaire aux padamalgamistes de la Françarabia.
Les signataires de la pétition ont trop peur dese retrouver dans une Françarabia sans juifs.