Le dépouillement des enveloppes-doubles s’est achevé et la commission électorale centrale a annoncé qu’il n’y a pas de modification dans la carte des mandats. La situation politique est donc officiellement bloquée : le Premier ministre Binyamin Netanyahou, bien qu’à la tête du plus grand parti, n’a pas de majorité pour former un gouvernement mais le camp « anti-Netanyahou » ne pourrait le faire qu’en alliant des partis incompatibles entre eux.
Deux scénarios plausibles se présentent désormais : 1. Binyamin Netanyahou arrive à « débaucher » au moins deux députés d’autres partis pour obtenir les 61 voix nécessaires . 2. De nouvelles élections.
Le parti Hatziyonout Hadatit a déjà fait savoir qu’il ne participerait pas à un gouvernement soutenu, même de l’extérieur par le parti Ra’am de Mansour Abbas. De l’autre côté, les opposants à Binyamin Netanyahou, y compris Avigdor Lieberman, devraient obligatoirement s’adjoindre les 10 sièges arabes.
Les appels à Gideon Saar et à d’autres membres de son parti se multiplient afin qu’ils changent d’avis, mais le président de Tikva ‘Hadasha persiste dans son refus et tient à respecter sa parole.
Un leçon que les hommes politiques devraient retenir : ne pas tenir des propos catégoriques et extrêmes durant les campagnes électorales. Israël se trouve dans une situation politique des plus surréalistes dans laquelle la droite dispose de 70 sièges au total mais n’arrive pas à former un gouvernement pour des raisons d’ego, de rancunes personnelles et de désirs de vengeance.
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