A quelques jours seulement de la visite du président américain dans la région, on peut dire que transmettre des informations classifiées aux russes n’était pas la meilleure chose à faire pour Trump. D’autant que personne ne peut affirmer que le locataire de la Maison Blanche était conscient qu’il était en train de transgresser la règle d’or des services de renseignements : le silence !
De quoi s’agit-il ? Selon le Yedioth Aharonot, qui lui-même, reprend les informations rapportées par le New York Times, au cours de sa rencontre dans le Bureau ovale avec Sergueï Lavrov, le chef de la Diplomatie russe, Trump aurait divulgué des « informations sensibles » sur Daesh, fournies par Israël. Selon ces même sources, le président américain aurait carrément révélé que c’est bien un agent israélien infiltré qui aurait donné l’alerte de la préparation d’un attentat sur un vol en direction des Etats-Unis.
Comment Daesh comptait s’y prendre ? En utilisant des ordinateurs portables où des tablettes autorisées à bord des avions de lignes. Voilà pourquoi les autorités américaines ont récemment interdit ces objets dans certains vols à destination de l’Amérique.
Si l’on ne sait pas exactement ce qu’a bien pu dire Trump à son hôte, les atermoiements de la Maison Blanche sur le sujet, doublés des fuites largement diffusées dans la presse américaine laissent à penser que l’homme qui aujourd’hui renseigne les Israéliens, est en danger.
Car Lavrov n’est pas un enfant de cœur, il partage régulièrement ses informations avec les Iraniens, puis les Syriens et donc le Hezbollah. Trump aurait été bavard sur les technologies de pointe employées par Israël pour la collecte des données, auprès des organisations terroristes, Daech compris.
Israël devra être plus prudent à l’avenir
« Peut-on une seule seconde s’imaginer que les Russes resteront les bras croisés après de telles informations. Car si les services secrets israéliens peuvent espionner Daech et déjouer des attentats si pointus, alors ils peuvent aussi, avec la même technologie, espionner, les Russes et leurs alliés », estime dans la presse américaine, un ancien patron du Mossad qui souhaite conserver l’anonymat.
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