Depuis le début de la vague terroriste, les Palestiniens ne cachent pas leur jeu : ils se soulèvent pour « protéger El Aqsa » et le préserver de « l’impureté des Juifs ».
Mais plus cette vague se développe, plus leur jeu se révèle dans toute sa dimension religieuse. Après le Mont du Temple, c’est au Caveau des Patriarches et au Tombeau de Joseph, deux des lieux les plus saints du peuple juif qu’ils s’en prennent en multipliant les attentats dans Hévron et ses environs et en incendiant, une fois de plus, le Tombeau de Joseph à Naplouse.
Ce dernier acte est particulièrement révélateur de leur haine anti-juive. Et leur motivation est la même que celle qui animait les pyromanes qui avaient déjà profané le Kever Yossef, le 7 octobre 2000 au début de l’Intifada, deux jours à peine après avoir laissé agoniser un garde-frontière druze Madhat Youssef. Dans la tradition juive, Yossef était, en effet, celui qui n’a jamais cessé de revendiquer son identité hébraïque.
Qu’il soit plongé dans les geôles égyptiennes ou installé près du trône de Pharaon, Yossef a toujours clamé qu’il était « Hébreu » et le Midrach nous rappelle que c’est la raison pour laquelle, les Enfants d’Israël ont transporté sa dépouille mortelle pendant 40 ans avant de l’inhumer , selon la tradition, en Terre d’Israël. A nous de nous montrer dignes du message identitaire de Yossef. Face à l’adversité palestinienne, n’hésitons pas à clamer à notre tour sans complexe notre identité juive.
Daniel Haïk pour Hamodia