Le gouvernement irakien a décrété l’état d’urgence après que des milliers de personnes aient pénétré dans la « zone verte » où se trouvent les principales institutions de l’Etat mais aussi l’ambassade des Etats-Unis. La foule a pris d’assaut le Parlement et l’a en partie saccagé après que celui-ci ait rejeté un nouveau gouvernement composé de technocrates. L’ambassade américaine a été évacuée.
La majorité des insurgés étaient des partisans du sheikh chiite Moqtada Sadr. Ce dernier venait de s’adresser à ses fidèles après un attentat à la voiture piégée commis par Daech contre une mosquée chiite de la capitale et qui a fait au moins vingt-trois morts et une quarantaine de blessés. Il les avait cependant appelé à ne pas marcher vers la « zone verte » mais n’a pas été écouté.
La police a réussi à extraire la plupart des insurgés du Parlement et à les repousser en dehors de la zone. Mais la situation reste très tendue dans la capitale irakienne.
Menaces d’attentats et crise politique majeure, le gouvernement a donc décrété l’état d’urgence à Bagdad.
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