Question :
Cher Rav, à partir de quelle quantité de farine, le prélèvement de la ‘Halla devient-il
obligatoire ?
Réponse :
Le Choul’han Aroukh (Yoré Déa chap. 324 § 1) stipule que nous avons l’obligation de prélever la ‘Halla dès l’instant où la pâte pétrie contient « un dixième de Eifa de farine », soit un volume de farine équivalent à celui de 43 œufs et un tiers, ce qui correspond à un poids de 1560 gr. Notons que selon le Kaf Ha’hayim (cf. chap. 456 § 12), cette obligation prend effet dès que l’on se trouve en présence d’une pâte contenant 1375 gr de farine, et que selon le Ben Ich ‘Haï (Chana Chniya Parachat Chmini) elle ne s’impose que lorsqu’on a affaire à une pâte contenant au moins 2500 gr de farine.
Il me semble important de souligner qu’en la matière, le paramètre décisif est le poids de farine de départ, et non pas le poids de la pâte obtenue au terme du processus.
En pratique, on prélèvera la ‘Halla à partir d’une quantité de farine égale à 1375 gr, mais sans réciter la bénédiction; ou alors, à partir d’une quantité de farine égale à 1500 gr, et en récitant alors la bénédiction.
D’autre part, le Choul’han Aroukh (chap. 324 § 14) précise qu’il est interdit de préparer une pâte contenant une quantité de farine inférieure à celle obligeant au prélèvement de la ‘Halla si c’est dans l’unique intention de se dispenser de cette Mitsva. En revanche, si c’est la quantité de farine disponible ou de pain nécessaire qui est à l’origine de ce choix, rien ne s’y oppose.
Question :
Et comment, dans la pratique, doit-on procéder au prélèvement de la ‘Halla ?
Réponse :
L’accomplissement de la Mitsva passe par trois étapes :
La première consiste à prélever une portion de pâte que l’on met de côté et qui est destinée à être brûlée ultérieurement.
La seconde consiste à réciter la bénédiction relative à la Mitsva.
La troisième appelée « Kériat Chem » ou, en français, « nomination », consiste à prononcer au sujet de la portion de pâte prélevée la formule « Haré zo ‘Halla Térouma ! », c’est-à-dire « Ceci est un prélèvement de ‘Halla ! ».
Entrons plus dans le détail de chacune de ces trois étapes :
- Le prélèvement :
De manière générale les décisionnaires pensent qu’il est nécessaire de réciter la bénédiction relative à une Mitsva avant de l’accomplir. Dans notre cas, ils sont donc d’avis qu’il faut réciter la bénédiction relative au prélèvement de ‘Halla, puis y procéder dans un second temps.
Par contre, certains décisionnaires Achkénazes sont d’avis qu’il faut tout d’abord procéder au prélèvement de la ‘Halla, et seulement après l’avoir fait, réciter la bénédiction concernée.
Le Rav Ovadia Yossef zatsal recommande pour sa part de procéder de la manière suivante : on coupera partiellement, sans l’en détacher, la portion de pâte que l’on souhaite prélever, puis on prononcera la bénédiction, et ce n’est qu’alors que l’on détachera complètement la portion prélevée du reste de la pâte. Il est intéressant de noter que cette dernière opinion est un compromis entre les deux avis rapportés plus haut.
- La bénédiction :
La formule exacte de la bénédiction est l’objet d’une controverse opposant les décisionnaires.
Selon le Rama (cf. 328 § 1) sur lequel se fonde la coutume Achkénaze, la bénédiction doit se terminer par la formule «….. Léafrich ‘Halla ». Les décisionnaires Séfarades (Ben Ich Haï, Kaf Ha’hayim) lui préfèrent la formule « …. léafrich ‘Halla Térouma ». Quant au Choul’han Aroukh, il opte pour la formule « …. léafrich Térouma ».
- La nomination :
Après avoir procédé au prélèvement, on prononcera, au sujet de la portion de pâte mise de côté la formule « Haré Zo ‘Halla » (ceci est la ‘Halla), si l’on se conforme à l’opinion du Ben Ich ‘Haï, ou « Haré Zo ‘Halla Térouma » (ceci est un prélèvement de ‘Halla) si l’on se conforme à celles du Kaf Ha’hayim et du Rav Ovadia Yossef zatsal.
Il me faut souligner que selon de nombreux décisionnaires cette étape de la nomination n’est pas indispensable. Cependant, la coutume est de la respecter, car grâce à ces quelques mots, il est possible de s’acquitter de la Mitsva en étant en accord avec toutes les opinions.
Rav Azriel Cohen-Arazi
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C’est presque de la débilité bonjour les hommes des cavernes au moment ou on découvre une planète à 20 millions d’anne Lumières où il faut 350.000 ans pour l’atteindre ce debile nous explique des conneries