Esther Pollard n’a pas réagi immédiatement à l’annonce officielle de la libération de son mari. Mercredi matin, elle a rencontré le Premier ministre Binyamin Netanyahou et les ministres qui l’ont soutenue dans son combat. Mercredi soir, elle a fait une déclaration à la presse, déclarant : « Je suis heureuse, après 30 ans, que notre cauchemar prenne fin. Je remercie tous ceux qui m’ont aidée et encouragée avec amour ».
Puis elle a indiqué qu’elle « comptait les jours, les heures et les minutes qui la séparaient du moment où elle pourrait serrer son époux dans ses bras ». Et d’ajouter : « Nous pourrons alors fermer la porte au passé cruel et construire notre nouvelle vie ».
L’ancien chef de la CIA Michael Hayden, qui était contre la libération de Jonathan Pollard, a évoqué la question dans une interview à l’agence Reuters. Il a déclaré que « cela ne le rendait pas heureux ». Il a toutefois souligné que Pollard « avait purgé une peine de 30 ans de réclusion » et « qu’il ne s’y opposerait pas ».
L’agent israélien d’origine américaine a été condamné à la réclusion à perpétuité par la justice américaine pour « espionnage au profit d’Israël ». Sa libération a été confirmée officiellement par la ministre israélienne de la Justice Ayelet Shaked. Il devrait sortir de prison le 20 novembre prochain.
Photo by Amos Ben Gershom/GPO