“Je suis prêt à démissionner si quelqu’un me prouve que nous aidons Daech!”. C’est ainsi que le président turc a répondu aux accusations russes selon lesquelles la Turquie jouerait un double-jeu et aiderait Daech militairement. Les accusations touchent même le président dans sa famille, puisque son fils Bilal, homme d’affaires sans scrupules, est accusé de se livrer un trafic “armes contre pétrole” avec l’Etat islamique.
De son côté, le président russe Vladimir Poutine poursuit sa “campagne de vengeance” et son ministre de la Défense a confirmé que Recep Erdogan et son gouvernement continueront à être la cible de la colère du Kremlin. Lundi, Vladimir Poutine a accusé le président turc “d’avoir enterré la possibilité de créer une vaste coalition contre Daech”.
Il est clair qu’Ankara ne voit pas d’un mauvais oeil l’Etat islamique combattre les Kurdes qui sont l’ennemi n°1 de la Turquie et qui souhaitent notamment établir une zone autonome au nord de la Syrie et de l’Irak, avec “risque” de tache d’huile au Kurdistan turc.
Photo Mohamed Al-Ostaz / Flash 90