Quatre ans après l’accord « ciel ouvert » qui a accru la concurrence, les tarifs à destination de l’Europe ne sont pas encore stabilisés mais offrent , aux périodes creuses, de bonnes surprises aux voyageurs que nous sommes, surtout au départ de Tel-Aviv.
Si avant l’accord un billet pour l’Europe à 250$ n’était que chose très rare et dépendait de très courtes promotions, les tarifs pratiqués aujourd’hui dans le courant de l’année s’échelonnent entre 100 à 550 $, comme pour Berlin, Rome, Budapest et même Londres. Cependant la tendance ne va pas se poursuivre. Ainsi il ne faut pas s’attendre cet été à une nouvelle baisse des tarifs.
Par exemple au départ d’Israël: un vol British Airways pour Londres, séjour de cinq nuits du 8 au 13 Juillet, qui a coûté l’année dernière 863$, ne coûtera cette année que 777$. Avec EasyJet: 530$ au lieu de 705$. Idem pour Paris avec la compagnie Air France: 586$ contre 679$ l’année précédente. Avec Transavia: 463$ (bagages inclus), 550$ avant la réforme ciel ouvert.
Mais cette tendance à la baisse n’est pas automatique. Pour un 1er juillet à Londres, les voyageurs devront se délester de la somme de 748$ contre 674$ l’année dernière. Pour la même date vers Paris, avec Transavia, le prix a baissé: 390$ pour 490$ en 2106. De même chez UP (à lire « Youpi ») d’El-Al: 475$ contre 520$ l’été dernier.
Les touristes français où israéliens pourront en basse saison, trouver des billets bradés à 80 voir 60 euros l’aller simple vers Paris ou Tel-Aviv sur les Low Cost, c’est là que se trouve la véritable révolution. Pour le reste de l’année, il faudra se résoudre à dépenser davantage mais globalement moins que par le passé.
Pour certaines autres compagnies la baisse des prix ne sera que très symbolique (10 à 20$). Gil Stav, le DG d’Israir, indique que, quatre ans après l’accord, les prix se sont stabilisés et que la baisse au départ a été assez forte et ne pourra se poursuivre dans les mêmes proportions. Les tarifs préférentiels que l’on peut trouver sur le marché ne dépendent plus aujourd’hui que de l’offre et de la demande.
La raison évoquée par Gil Stav n’est pas unanimement partagée. La sous-directrice générale de la société en ligne « Daka 90 » (vols à prix dégriffés) estime que le meilleur reste à venir. « L’accord « ciel ouvert » s’est élargi cette année et je pense que nous verrons les prix à nouveau baisser avec l’arrivée de nouvelles compagnies sur le marché israélien qui entraîneront une augmentation de la fréquence des vols. »
Conseils et bon plan:
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