Le père d’Amir ‘Houri z’l, le policier arabe chrétien assassiné lors de l’attentat à Bné Brak, a donné une interview au quotidien ‘Israël Hayom’.
Le père d’Amir est lui-même un retraité de la police où il a servi pendant 32 ans, il raconte qu’il encourage les jeunes arabes chrétiens à s’enrôler dans la police parce que dit-il, ”nous n’avons pas d’autre pays”.
Par ailleurs, il s’émeut du lien qu’il a noué avec la communauté haredite depuis l’attentat. “Un lien très fort s’est créé avec la communauté haredite de Bné Brak, avec les Rabbins, les hommes de religion et le maire Avraham Rubinstein. Presque tout le monde est venu à l’enterrement et nous a rendu une visite de condoléances. Lorsque j’ai entendu la proposition du maire de donner le nom de mon fils à une rue, cela m’a réchauffé le coeur”.
Le père endeuillé se souvient que son fils avait fait des études de médecine en Jordanie, avant de revenir en Israël parce qu’il préférait devenir policier comme son père et porter assistance à tous ceux qui en auraient besoin, quelle que soit leurs origines.
Il termine par un souhait sous forme de prière: ”Lorsque nos politiciens seront unis, le peuple sera uni. Mon message est d’être un peuple uni, l’union fait notre force. J’espère que nous nous aimerons les uns les autres et que nous vivrons dans la paix, sans que personne ne soit assassiné”.