A l’occasion des Chlochim, trentième jour du décès d’Elie Wiesel z’l, grand écrivain rescapé de la Shoah et prix Nobel de la paix, l’un de ses amis a tenu à lui rendre hommage.
Au micro d’Aroutz Sheva, le Rav Yoh’anan Fried, qui comptait parmi ses amis, a évoqué ses rencontres avec Wiesel et les discussions profondes entre eux, portant notamment sur la foi juive. « Elie avait un esprit très ouvert, a-t-il rappelé, avec une âme très particulière et une facilité d’élocution et d’expression dont peu de gens sont dotés’.
Il a tenté d’expliquer les sentiments complexes d’Elie Wiesel, qui ressentait un grand amour pour D. mais avait des interrogations. Il aimait, a-t-il raconté, composer des mélodies nostalgiques et en même temps, il pouvait lever les yeux au ciel et crier : « D., que nous as-Tu fait ? ».
Le Rav Fried a encore précisé qu’Elie Wiesel mettait les Tefilines tous les jours et priait avec une grande ferveur. ‘Il avait cette grande crainte que le monde ne se souvienne plus, un jour, de la Shoah et des crimes commis ailleurs. Il existe peu de gens comme lui ! »
Claire Dana-Picard pour Chiourim.com