Le chef d’état-major Gadi Eisencott a déclaré devant les membres de la commission parlementaire du contrôle de l’Etat qu’entre 50 000 et 60 000 Palestiniens franchissaient chaque jour la ‘ligne verte’ de façon illégale. Il a indiqué qu’Israël tentait par tous les moyens de rendre hermétiques les points de passage tout en précisant que les travaux n’avaient pas encore été achevés. Eisencott a estimé qu’il fallait créer un équilibre entre les besoins de l’économie israélienne et les exigences et la sécurité. Dans ce contexte, il a indiqué qu’il fallait faciliter l’obtention des permis de travail et les passages aux points de contrôle mais rester en revanche très ferme et punir sévèrement les employeurs embauchant des Palestiniens sans permis ou ceux qui assuraient leur transport clandestin.