Après quelques semaines au creux de la vague, le candidat républicain Donald Trump est à nouveau en tête de plusieurs sondages réalisés aux Etats-Unis, notamment par la chaîne CNN. Certes, un avantage en pourcentage et même en nombre de voix sur le total des suffrages exprimés ne signifie rien car ce sont les résultats par Etat qui sont déterminants. Mais l’évolution des intentions de vote peuvent créer des dynamiques qui peuvent faire basculer le vote dans des Etats-clé ou les deux candidats sont au coude à coude et accorder ainsi la victoire finale. Le fait que Trump ait rattrapé son retard, qui atteignait parfois plus de dix points, et mène même dans plusieurs études d’opinion, pourrait donc jouer à sa faveur, surtout s’il remporte le premier débat qui aura lieu prochainement dont le thème lui est cher: la sécurité nationale.
L’une des explications données par les experts est l’image de non-fiabilité donnée par Hillary Clinton dans l’affaire des emails qui la poursuit et notamment dans le fait qu’elle a affirmé à plusieurs reprises lors de ses interrogatoires qu’elle ne se “rappelait plus” de ce qui s’était passé. Une candidate sous le coup d’une enquête du FBI n’est pas la meilleure chose qui soit!
Par ailleurs, Donald Trump, qui a remplacé une partie de son staff de campagne, a modéré son ton et s’est tourné vers les électorats afro-américains et hispaniques, peut-être avec un gain de quelques pourcentages, même si la grande majorité de ces populations est acquise aux démocrates.
Afin de reprendre l’avantage, à deux mois de l’échéance, Hillary Clinton compte utiliser jusqu’à la corde son arme favorite, à défaut d’elle-même: Michelle Obama. La femme du président américain sera la vedette d’un grand meeting qui aura lieu le 16 septembre en Virginie occidentale.
De son côté, Donald Trump se prépare au premier débat qui traitera des questions de sécurité nationale, sujet devenu très cher aux électeurs américains. Il compte notamment y présenter une lettre de soutien que lui ont adressé quatre-vingt huit anciens généraux en lui apportant leur soutien. Ils écrivent notamment: “Le changement qui s’impose dans la politique sécuritaire américaine ne pourra s’opérer que par une personne qui n’a pas été impliquée dans la politique erronée menée jusqu’à présent. C’est la raison pour laquelle nous soutenons Donald Trump pour être le commandant en chef des armées américaines”.
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